« Mimi » Marchand bientôt jugée pour chantage à Karine Le Marchand
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« Mimi » Marchand bientôt jugée pour chantage à Karine Le Marchand

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STÉPHANE DE SAKUTINE / AFP La « pape des paparazzis » Mimi Marchand (ici le 9 mai 2024 à Paris) sera bientôt jugée pour chantage, soupçonnée d’avoir tenté d’extorquer de l’argent à l’animatrice Karine Le Marchand.

STÉPHANE DE SAKUTINE / AFP

La « pape des paparazzis » Mimi Marchand (ici le 9 mai 2024 à Paris) sera bientôt jugée pour chantage, soupçonnée d’avoir tenté d’extorquer de l’argent à l’animatrice Karine Le Marchand.

JUSTICE – « Mimi » Marchand devra une fois de plus composer avec la justice. «pape paparazzi»âgée de 77 ans, devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour extorsion, un procès ordonné par un juge d’instruction le 7 août. La femme d’affaires et communicatrice est accusée par Karine Le Marchand, figure du groupe M6, d’avoir tenté de lui extorquer de l’argent.

Selon l’ordonnance de renvoi, révélée par Médiapart Ce mercredi 28 août, et dont l’AFP a eu connaissance, Michèle Marchand, qui conteste les faits, sera jugée pour avoir fait pression sur l’animateur de L’amour est dans le prépartie civile dans cette affaire. Ce dernier lui aurait versé 1.600 euros pour qu’elle ne publie pas les photos de sa fille sortant de garde à vue.

Karine Le Marchand a déposé une plainte à la mi-février 2020 auprès de l’IGPN, la police des polices, indiquant qu’une  » source «  Une connaissance avait évité de justesse la publication de photos de sa fille sortant de garde à vue, en échange d’une somme de 3.000 euros. Elle soupçonnait plusieurs policiers du commissariat du XVIe arrondissement de fournir aux paparazzi des informations sur des célébrités.

« Mimi » Marchand nie toute pression

À l’époque, la plaignante n’avait pas mentionné le nom de sa source, Michèle Marchand. Les deux femmes se sont rencontrées quelques jours plus tard lors d’un déjeuner où Karine Le Marchand a remis 1 600 euros pour commencer à rembourser cette somme.  » service « Selon la source proche du dossier, « Mimi » Marchand est soupçonnée d’avoir ensuite fait pression sur Karine Le Marchand, qui ne lui avait pas versé la totalité de la somme évoquée lors de leur premier échange, en lui disant : « Il sera trop tard… C’est embêtant pour le petit ».

Lors de son interrogatoire, « Mimi » Marchand a nié toute forme de pression et a indiqué que c’était Karine Le Marchand qui avait « insisté » pour qu’elle prenne l’argent. Mais la justice la soupçonne d’avoir œuvré pour récupérer les photos afin de mettre à exécution ce chantage. « L’enquête judiciaire tend à démontrer que Michèle Marchand a d’abord obtenu un moyen de coercition à l’égard de Karine Le Marchand (…) et qu’elle a ensuite fait en sorte, au moyen de mensonges et de pressions psychologiques insidieuses, que la partie civile se sente financièrement et moralement redevable à son égard »le juge a statué dans son ordonnance.

Outre la communicatrice, l’un de ses informateurs présumés, le policier Marc M., 45 ans, devra lui aussi répondre de ces accusations devant la justice. Le paparazzi qui a pris les photos, Sébastien Valelia, sera lui aussi jugé, notamment pour corruption active.

Le journaliste célèbre avait déjà eu affaire à la justice et avait été mis en examen en 2021 dans le cadre de l’enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, puis placé en détention provisoire.

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