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Mila révèle que l’émission Quotidien lui aurait demandé de s’excuser après son cyberharcèlement

Devant l’animateur Yann Barthès, l’adolescente a regretté d’avoir été « aussi vulgaire ».

BERTRAND GUAY / AFP

Invitée sur BFMTV pour commenter l’attentat de Samara à Montpellier, Mila a affirmé avoir été « briefée » avant d’apparaître sur le plateau de Yann Barthès, après les vagues de cyberharcèlement qu’elle a subies en 2020.

« On m’a demandé de le dire ». Le 3 février 2020, quelques jours après avoir publié sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle critiquait durement l’islam après avoir été insultée sur son orientation sexuelle. « au nom d’Allah » par un internaute, Mila est invitée sur le plateau de l’émission Tous les jours.

Elle évoque ensuite la très violente vague de harcèlement en ligne qu’elle a subie et pour laquelle elle a été expulsée de son lycée pour sa sécurité. Et si elle réclame le « droit au blasphème » et elle affirme ne pas regretter ses propos, l’adolescente s’excuse néanmoins auprès de l’animateur Yann Barthès d’avoir été « Tellement vulgaire » et d’avoir pu offenser ceux qui « pratiquer leur religion en paix ».

« On m’a demandé de le dire avant de monter sur ce plateau »a-t-elle révélé ce lundi 8 avril 2024 sur l’antenne de BFMTV, faisant référence à un briefing avant le début de l’émission sur TMC. « Vous allez regarder Yann Barthès droit dans les yeux, vous allez lui dire presque mot pour mot « je suis désolé » pour les personnes que j’ai pu offenser », a-t-elle déclaré devant la journaliste Apolline de Malherbe. Mila était notamment invitée ce lundi pour commenter l’attentat de Samara à Montpellier.

«Mais je ne suis pas désolé. (sic), je n’ai jamais été désolé de toute façon. Je l’ai refait sur les réseaux. Je m’en fichais, j’ai recommencé. J’ai montré justement que cet acharnement que j’avais contre moi, que les menaces, les lynchages, le fait d’avoir terni mon image, ça produisait l’effet inverse. Aujourd’hui j’ai de la haine, aujourd’hui j’ai de la rage. Je n’ai jamais cessé d’affirmer mes positions, j’ai développé mon libre arbitre, mon esprit critique”Mila a également insisté.

Condamnation pour menaces de mort

A l’époque, la justice avait ouvert une enquête sur « provocation à la haine envers un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou une religion spécifique ». Le parquet de Vienne l’a finalement débouté. Le procureur Jérôme Bourrier avait démontré que les propos diffusés, « quel que soit leur ton scandaleux »avait pour « dans le seul but d’exprimer une opinion personnelle à l’égard d’une religion, sans vouloir inciter à la haine ou à la violence contre des individus ».

Plusieurs individus ont été condamnés en 2020 et 2021 pour menaces de mort et menaces de viol en ligne à plusieurs mois de prison. Mila s’est attirée une nouvelle salve de menaces après la publication d’une deuxième vidéo polémique, le 14 novembre 2020 : « laisse-la mourir », « tu mérites d’avoir la gorge tranchée », ont notamment écrit les internautes. Plusieurs autres cyberharceleurs ont été condamnés en 2023.


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Cammile Bussière

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