Microsoft dit adieu à ce format de police populaire, les inquiétudes grandissent

Graphistes, développeurs, éditeurs… L’inquiétude grandit puisqu’après Adobe, c’est au tour de Microsoft de tourner le dos aux polices Type 1. Une décision qui s’inscrit dans une volonté de modernisation et d’optimisation.

Microsoft a annoncé qu’il allait abandonner les polices Adobe Type 1 dans « une future version » de Windows. Cette annonce, qui fait suite à la décision similaire d’Adobe en 2023, met fin à des décennies d’utilisation du format de police, largement utilisé dans l’industrie graphique. Photoshop 23.0, Illustrator 27.3, InDesign 18.2 et les plus récents devront donc s’adapter.

Pourquoi cette décision radicale ?

Les raisons de cette obsolescence sont multiples. Tout d’abord, Les polices de type 1 ont été conçues dans les années 80à une époque où les exigences en matière de qualité d’affichage et de flexibilité étaient bien moindres. Mais ce n’est pas la seule raison.

Aujourd’hui, Les écrans haute résolution et les logiciels de PAO ont évolué considérablement, ce qui rend le Type 1 moins performant. De plus, les formats de polices plus récents, tels qu’OpenType, offrent de nombreuses fonctionnalités supplémentaires, telles que la prise en charge des caractères spéciaux, des ligatures et la personnalisation des glyphes.

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Quelles sont les conséquences pour les utilisateurs de Windows ?

Cette décision aura un impact significatif sur de nombreuses personnes, notamment graphistes, éditeurs et développeurs. Ceux-ci devront migrer vers des formats de polices plus modernes (comme OpenType ou TrueType) et bien sûr, les documents créés avec des polices Type 1 risquent de ne plus s’afficher correctement, surtout si les polices de remplacement ne sont pas disponibles.

Alors pensez à supprimer toute dépendance à ce type de police en sélectionnant un type de police pris en charge.

Pour afficher les polices actuellement installées :

• Allez dans Paramètres > Personnalisation > Polices.

Si cette décision est justifiée d’un point de vue technologique, elle suscite également des inquiétudes. Certains professionnels craignent déjà de perdre en qualité et en cohérence dans leurs créations. Sans compter que la migration vers de nouveaux formats peut être chronophage et sujet aux erreurs.

Les éditeurs de logiciels devront mettre à jour leurs applications pour assurer une compatibilité optimale avec ces nouveaux formats ; les graphistes et les éditeurs devront revoir leurs méthodes de travail et s’adapter à ces nouvelles contraintes.