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« Michel ne venait pas » : Thierry Lhermitte parle de la troupe du Splendid qui s’essouffle au fil des années

« Michel ne venait pas » : Thierry Lhermitte parle de la troupe du Splendid qui s’essouffle au fil des années

Le reste après l’annonce

Avec le décès soudain de Michel Blanc, à l’âge de 72 ans, la troupe du Splendid perd un de ses membres. A l’occasion de la sortie du livre, Le Splendid par le Splendid, on s’est bien amusé ! publié dans Cherche Midi, le 21 novembre, à l’occasion des 50 ans de la troupe, Thierry Lhermitte a accordé une interview à cœur ouvert à nos confrères de parisienle dimanche 17 novembre 2024. L’acteur de 71 ans revient alors avec émotion sur la disparition de son ami mais aussi sur le parcours de la troupe dont il faisait partie. C’est en 1980 que le groupe d’amis, composé de Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel et Bruno Moynot et Michel Blanc, se dissout.

« Michel n’est pas venu » aux séances d’écriture

A 30 ans, certains acteurs souhaitaient se lancer en solo. «J’étais vraiment triste, oui. C’était un peu frustrant pour moi de partir. Je pensais que nous pourrions encore continuer ensemble »confie l’acteur. Pour autant, Thierry Lhermitte n’a pas voulu sombrer dans la nostalgie, puisqu’il a constaté que l’enthousiasme collectif n’était plus là : « Après le Le père Noël, nous avons perdu ce feu sacré de tout faire ensemble », se souvient de l’acteur.  » Aux séances d’écriture, Josiane lisait le journal et lançait trois idées. Michel n’est pas venu. La dynamique de groupe s’est perdue. Tout le monde est essentiel, dans un collectif, on ne s’en rend souvent pas compte, que ce soit dans les entreprises ou les groupes artistiques. , dans le sport aussi, même le petit morceau qui ne fait pas grand chose, s’il part, il s’effondre.regrette l’acteur.

Mais avec ce travail, Thierry Lhermitte le sait, la troupe du Splendid continuera à traverser les générations. Aujourd’hui encore, lorsqu’un de leurs films est diffusé à la télévision, les téléspectateurs sont au rendez-vous. Et dans ce travail, chacun a mis sa part, comme ce fut le cas avec Michel Blanc. « J’ai lu tout ce que Michel avait écrit, ça m’a choqué. J’ai trouvé les textes tellement chaleureux. Au début, je lisais seulement ce que j’avais écrit pour vérifier les conneries. Le jour de la mort de Michel, je n’ai pas dormi, j’ai tout lu il avait écrit, ça m’a bouleversé », explique le comédien, toujours attristé par la perte de celui qui a tant marqué sa vie.

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