L’artiste qui se définit lui-même comme un saltimbanque était l’invité de Frédéric Lopez ce 5 janvier dans «Un dimanche à la campagne». Il est revenu sur les hauts et les bas de sa carrière.
«Je ne suis pas chanteur, c’est un accident de parcours», déclare sans fard Michel Fugain . Invité d’«Un dimanche à la campagne» ce 5 janvier, l’artiste âgé de 82 ans aborde son enfance, mais également et surtout sa carrière, semée d’embûches.
Rien ne destinait Michel Fugain à devenir chanteur. Si son père souhaitait qu’il poursuive des études de médecine, ce dernier voulait lui faire du cinéma. C’est à l’occasion de cours d’art dramatique qu’il rencontre Michel Sardou mais aussi Patrice Laffont. Quelques années plus tard, il signe un contrat d’édition chez Barclay et se met à composer des mélodies pour, entre autres, Dalida ou Hugues Aufray.
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«J’ai simplement chanté mes chansons. Et je dis que je ne suis pas un chanteur, je suis un parleur en musique», affirme-t-il lorsque Frédéric Lopez évoque son premier succès en 1967, Je n’aurai pas le temps. Quatre ans plus tard, il crée le Big Bazar, une troupe de chanteurs et danseurs avec qui il connaît la célébrité. Entre autres Une belle histoire, Attention mesdames et messieurs, Fais comme l’oiseau ou encore Chante… Comme si tu devais mourir demain. Pourtant, du jour au lendemain, il décide de mettre fin à cette aventure. «Un jour on est à Ottawa. La scène est un stade. Et je vois le Big Bazar entrer et aller directement dans les loges. On a cinq ans d’existence et je me dis que c’est foutu. Ce sont des fonctionnaires, l’idée n’était plus là», partage-t-il laissant comprendre que la passion et l’émerveillement des débuts n’étaient plus là.
Une période de creux de 5 ans après la fin de ce groupe s’ensuit. Soucieux de subvenir aux besoins de sa famille, Michel Fugain cherche alors un moyen de gagner sa vie. «Une période extraordinaire où j’ai fait tous les mariages feujs [juifs NDLR] de Paris. Tu racontes ça à des chanteurs qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas et ils te disent : “Mais pourquoi il a fait ça ? Ce n’est pas prestigieux”. Non, je suis un saltimbanque», leur répond-il tout un mimant deux doigts d’honneur à la caméra en signe de révolte. Et de poursuivre : «Je n’ai jamais été aussi riche de ma vie. L’État n’a jamais vu aussi peu d’argent.»
Seulement, l’industrie de la musique ne fait pas de cadeau. S’absenter de la scène musicale durant cinq ans ne génère pas beaucoup d’opportunités professionnelles. «Quand tu n’as pas fait de disque pendant cinq ans, les mecs ne se précipitent pas pour te prendre, quels que soient les succès», explique Michel Fugain avant de revenir sur une anecdote qui l’a marqué : «Johnny Hallyday avait dit : “Michel Fugain est mort”.» Encore agacé par cette remarque, l’intéressé répond des années plus tard : «Couillon ! Je serai mort quand je n’aurai plus d’oreilles ni de mains.» C’est finalement grâce à la maison de disques Tréma que le chanteur d’Une belle histoire renoue avec sa popularité.
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