Le président du groupe de grande distribution E. Leclerc déplore, sur France Inter, un accord qui « ne prend pas en compte les avancées en matière écologique ».
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Michel-Edouard Leclerc dénonce « l’ineptie de l’accord du Mercosur »Samedi 16 novembre sur France Inter. Le président du groupe de grande distribution E. Leclerc estime qu’il « ne signez pas » cet accord de libre-échange entre l’Union européenne et le marché commun des pays d’Amérique du Sud, composé de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay.
« Il ne faut pas le signer car à l’intérieur, nous faisons le contraire de la COP 21 : nous laissons entrer des produits qui ne répondent pas à nos normes » et tout ça « sans clause miroir »se lamente-t-il. Il croit également que « L’Europe n’est pas équipée » pour faire respecter ses normes sur les produits entrants.
L’accord avec le Mercosur est pour lui « obsolète » avant même d’être signé : « Il a commencé à être négocié il y a quinze ans, il ne prend pas en compte les progrès en matière écologique, sur la déforestation, etc. »assure-t-il.
« Je suis d’accord que nous devons essayer de vendre des voitures et ne pas laisser l’Amérique latine aux Chinois vendre leurs voitures »concède-t-il. L’Europe espère à travers ce traité relancer les ventes de son industrie automobile. « Mais il ne faut pas sacrifier notre production nationale, notre souveraineté alimentaire »conclut le président du groupe Leclerc.