Alexandre Chauveau / Crédits photos : LUDOVIC MARIN / AFP
En quête d’un gouvernement équilibré et renouvelé, Michel Barnier se retrouve sous la pression de la droite, sa famille politique, qu’il a de nouveau reçue lundi, et des macronistes qui voudraient limiter son poids, alors que des échéances budgétaires cruciales approchent.
Le nouveau gouvernement se fait toujours attendre. Michel Barnier reprend ses consultations cette semaine : lundi après-midi à Matignon, il a rencontré Gabriel Attal, puis Gérard Larcher, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. Parmi les sujets que Michel Barnier doit trancher cette semaine, il y a encore l’équilibre politique de son futur gouvernement.
Les républicains prennent position
A quelques jours de la nomination du nouveau gouvernement, Les Républicains font toujours pression pour obtenir près d’un tiers des ministères. Gérard Larcher, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez insistent sur le poids politique de la droite au Parlement (Assemblée et Sénat confondus) et sur la pertinence des mesures qu’ils proposent, susceptibles selon eux de répondre aux attentes des Français en matière de sécurité, d’immigration ou d’équilibre budgétaire.
L’impératif de l’équilibre politique
Mais Michel Barnier doit aussi composer avec le bloc central. Gabriel Attal l’a rappelé lundi à Matignon, en insistant sur le nécessaire équilibre du futur gouvernement. Reparti de la rue de Varennes avec un goût d’inachevé, l’ancien Premier ministre entend désormais peser sur le rapport de force avec son successeur.
Michel Barnier est conscient de l’impératif d’équilibre politique et sait qu’il ne pourra pas plaire à tout le monde. De quoi susciter de premières déceptions, sans doute, lui qui veille depuis sa nomination à préserver les égos de chacun. Le Premier ministre poursuit ce mardi ses consultations et partagera ainsi avec Fabien Roussel l’architecture de son futur gouvernement, qui devrait être connue, selon Matignon, d’ici la fin de la semaine.
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