Michel Barnier a promis que son gouvernement serait « équilibré, représentatif, pluriel » et que « chacun aura sa place », qualifiant de « très amicales » et « très cordiales » ses relations avec sa famille politique, qu’il rencontrera dans l’après-midi à Annecy en Haute-Savoie.
« Des ministres sérieux et un gouvernement équilibré »
« Je formerai le gouvernement la semaine prochaine avec des ministres sérieux et un gouvernement qui sera équilibré, représentatif, pluriel et naturellement (avec) ma famille politique » Les Républicains, a affirmé le Premier ministre.
Il s’exprimait au Bourget-du-Lac en Savoie, sa terre d’élection, en marge d’une visite à l’Institut national de l’énergie solaire, dont il s’est dit un grand « fan ». Il a rappelé que c’était en Savoie que se trouvaient ses « racines familiales personnelles » mais aussi « politiques », mais qu’il était « désormais le Premier ministre de tous les Français », « où que les gens vivent, (…) à la campagne ou dans les villes ».
« Chacun aura sa place »
Concernant la droite, dont il est issu, il a dit entretenir des « relations très amicales et très cordiales avec le président (du Sénat Gérard) Larcher, avec (le chef de file des députés LR) Laurent Wauquiez, avec (le chef de file des sénateurs LR) Bruno Retailleau et les parlementaires qui seront là » à Annecy, en Haute-Savoie. « Il n’y a donc pas de problème, chacun aura sa place », a-t-il assuré, alors que plusieurs responsables LR mais aussi ministres macronistes sortants aimeraient se voir dans son gouvernement.
Michel Barnier a exprimé son « souci de contrôler » l’immigration avec « rigueur et ténacité » mais aussi avec « humanité ». Il a déclaré qu’il ne confirmait pas le projet de créer un ministère dédié à l’immigration, comme sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il aurait définitivement rejeté cette idée, qui commençait à susciter un tollé à gauche notamment, selon un dirigeant de l’ancienne majorité.
Michel Barnier a également souhaité que la France puisse « redevenir une terre de production industrielle, avec des ouvriers, avec des ingénieurs, avec des chercheurs ». « C’est la chaîne de l’innovation, de l’expertise, de l’intelligence, de la recherche qui est la clé de la réindustrialisation de la France, du réarmement industriel », a-t-il ajouté.
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