Michel Barnier pressenti pour jouer un rôle au sein du comité d’organisation
Selon les promoteurs des Jeux olympiques d’hiver de 2030, Michel Barnier était l’homme de la situation. Le premier ministre idéal pour finaliser le contrat liant les parties prenantes au Comité international olympique (CIO), propriétaire des Jeux. Poussé à la démission après le vote de la motion de censure à l’Assemblée le 4 décembre, Michel Barnier pourrait à nouveau s’impliquer dans le dossier des Alpes françaises, a révélé l’Agence France-Presse mardi 17 décembre.
Le nom de l’ancien Premier ministre a été évoqué, lors d’une réunion mardi à l’Hôtel de Matignon, à Paris, avec les acteurs français des JO 2030 et des représentants du CIO, pour soutenir le futur président du Comité olympique. organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) des Alpes françaises – une fonction qui devrait revenir, sauf grosse surprise, à l’ancien biathlète Martin Fourcade, 36 ans.
Rien n’a été officiellement défini lors de cette réunion. Mais d’après L’équipeMichel Barnier, 73 ans, «pourrait, au vu de son expérience, diriger une mission volontaire et temporaire de préfiguration, en tant que représentant du CIO».
Autrement dit, l’ancien coorganisateur des Jeux d’Albertville (Savoie), en 1992, très bonne connaissance du monde olympique et des territoires concernés, aiderait dans les premiers mois de l’année 2025 Martin Fourcade à lancer le futur Cojop. , dont la création a été reportée à fin janvier. À ce jour, le nom du sextuple champion olympique bouleverse encore les dirigeants des régions hôtes des Jeux olympiques, Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
« Il n’y a plus de temps à perdre »
Une source proche de Matignon confirme mercredi, Monde, que ce rôle de « préfigurateur » confié à Michel Barnier a été décidé « à la demande des parties prenantes et en accord avec le CIO et les autorités françaises, notamment pour accompagner la mise en place et l’essor du Cojop ainsi que l’établissement de ses liens avec les pouvoirs publics et les territoires ». Selon cette même source, « Michel Barnier, qui a la confiance du CIO mais aussi des deux régions, pourrait apporter des solutions ». Autrement dit, la présence de l’ancien premier ministre serait, pour les dirigeants des régions AURA et PACA, la garantie que les décisions sur les JO 2030 ne seront pas prises sans eux.
L’hypothèse Barnier rassurerait aussi le CIO, qui ne cache plus son impatience ces derniers jours voyant le projet français patiner. L’organisme basé à Lausanne (Suisse) a adressé une lettre en ce sens à Matignon début décembre, juste avant la démission de M. Barnier, exhortant les autorités françaises à finaliser la constitution de la gouvernance de la Cojop.
David Lappartient a également tiré la sonnette d’alarme le 12 décembre. « A cinq ans des Jeux, il y a une certaine urgence que le Cojop soit créé et fonctionnel », a rappelé le président du Comité national olympique et sportif français. « Il n’y a plus de temps à perdre. Le plus tôt sera le mieux »confirme à Monde une source gouvernementale. Avant d’ajouter : « Dans ce projet, nous n’avons d’autre choix que de rechercher des compromis. »
Du côté des infrastructures, les choses avancent plus vite. Créé le 1euh En janvier 2025, Solideo 2030, qui sera chargée de construire ou de superviser la construction des installations olympiques (patinoire de Nice, extension du tremplin de Courchevel, village olympique…), recherche déjà un directeur général. La description de poste a été publiée le 30 novembre à Journal officiel.