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Michel Barnier opéré : qu’est-ce qu’une lésion cervicale ?

Le Premier ministre a été opéré le week-end du 26 octobre. Il a été opéré d’une « lésion cervicale », a-t-on appris dans un communiqué diffusé par Matignon. Il s’agit d’une douleur provenant de la nuque.

Michel Barnier a été opéré le week-end dernier d’une « lésion cervicale », a-t-on appris ce lundi 28 octobre dans un communiqué diffusé par Matignon. Les résultats de l’analyse « seront connus d’ici quelques semaines », précisent encore les services du Premier ministre, avant d’ajouter que « tout s’est très bien passé ».

Si aucune autre information n’a encore filtré, on sait que le chef du gouvernement, âgé de 73 ans, reprendra ses activités publiques auprès du Conseil des ministres ce jeudi 31 octobre.

« Le Premier ministre va reprendre son activité assez rapidement donc on n’est pas dans une opération majeure mais sans doute bénigne », a analysé le médecin généraliste Jérôme Marty sur notre plateau. « Sans dossier médical, il est difficile de savoir de quel type de lésion cervicale il s’agit », a-t-il néanmoins ajouté.

Une vive douleur dans la nuque

Une lésion cervicale est une sous-catégorie de ce que l’on appelle les cervicalgies, une douleur aiguë « présente à la nuque », explique le site officiel de l’Assurance Maladie.

« Cela commence au niveau d’un des éléments constituant le cou : muscles (torticolis), tendons, ligaments, nerfs… et reste localisé dans la région du cou, poursuit l’organisation. »

« Les douleurs cervicales sont fréquentes car la région cervicale est constamment sollicitée dans son rôle de support de la tête et doit assurer une multitude de mouvements par rapport au tronc, ne serait-ce que pour regarder vers l’objectif visuel », souligne-t-il.

Histoire 1 : M. Barnier a été opéré d’une blessure aux cervicales – 28/10

Douleurs cervicales « courantes » dues à un traumatisme

Il existe plusieurs types de douleurs au cou. Celles dites « communes », qui « surviennent en dehors d’un traumatisme et en l’absence de maladie pouvant être à l’origine de la douleur », souligne l’Assurance maladie. En cause : activités professionnelles ou sportives, mauvaise posture, arthrose et anxiété. Parmi ces cervicalgies courantes, on distingue les cervicalgies posturales chez les jeunes adultes, les cervicalgies chez les personnes âgées et les torticolis.

Viennent ensuite les lésions ou entorses cervicales, donc dues à un traumatisme, plus communément appelées « coup du lapin » ou « coup du lapin ». Elles sont provoquées « par une flexion brutale et rapide du cou, immédiatement suivie d’une extension avec étirement » notamment due à un choc arrière dans un véhicule ou lors d’une plongée.

Enfin, l’Assurance Maladie distingue les cervicalgies symptomatiques, c’est-à-dire lorsque la douleur provient d’une maladie locale ou générale. Avant de noter qu’il s’agit de « cas plus rares liés à une maladie inflammatoire, infectieuse ou à une tumeur ».

Maux de tête, vertiges, contractures musculaires…

Parmi les symptômes pouvant indiquer une douleur au cou, outre les douleurs au niveau du cou, l’Assurance maladie note que l’on peut ressentir des maux de tête, des étourdissements, des contractures des muscles du cou et une augmentation de la masse musculaire. du cou. Dans le cas d’une lésion cervicale résultant d’un traumatisme, des problèmes de vision, des problèmes d’audition, des anomalies du sommeil, de la concentration et de la mémoire peuvent survenir.

Si les douleurs cervicales sont fréquentes et durent moins de 4 à 6 semaines, l’organisme considère que l’examen par son médecin est « suffisant ». Au-delà de ce délai, « des examens radiologiques peuvent être nécessaires ». Lorsqu’un traumatisme est à l’origine de la douleur, l’imagerie cervicale est « nécessaire d’emblée » mais surtout lorsque le choc a été violent, que la personne présente des troubles neurologiques, a plus de 65 ans ou une maladie chronique de la colonne vertébrale.

En guise de traitements, des médicaments sont prescrits pour soulager la douleur, un collier cervical peut « s’avérer utile » en cas de douleurs « très intenses » et des séances de kinésithérapie peuvent aussi parfois être nécessaires.

Clément Boutin Journaliste BFMTV

Cammile Bussière

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