L’ancien locataire de Matignon souligne que c’est la première fois que la légitimité d’un Premier ministre n’est donnée ni par le président ni par le Parlement.
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Le Premier ministre Michel Barnier dispose des atouts de « savoir-faire, négociateur et expérience »juge jeudi 12 septembre sur France Inter l’ancien locataire de Matignon Dominique de Villepin, mais il devra « chercher la légitimité avec ses mains, la construire »il prévient.
Cela fait partie de la « bizarreries » qui font « la nouvelle politique » aujourd’hui, selon l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac : cette fois, la légitimité du Premier ministre « n’est donnée ni par le Président de la République, ni par le Parlement ».
Dominique de Villepin souligne deux autres « bizarreries » de la situation actuelle. Tout d’abord, l’absence d’une ligne politique claire, avec « un Premier ministre qui va solliciter les ministres sans qu’on sache la politique qu’il va donner »et des ministres qui découvriront leurs missions « dans trois semaines ».
De plus, il insiste sur « l’équilibre du pouvoir politique » qui est « complètement inversé ». « C’est le cinquième parti à arriver dans l’ordre (Les Républicains, ndlr), qui se retrouve premier »s’exclame-t-il. De plus, sur le « plan institutionnel », « Le président de la République a perdu une partie de ses prérogatives, c’est le gouvernement qui gouverne ». Enfin, il note que le « Le Premier ministre est menacé par le Parlement, par les groupes parlementaires, par les partis politiques et il est menacé par ses ministres », a-t-il ajouté. « Pendant tout le mandat de Michel Barnier à Matignon, ses ministres pourront lui dire tous les jours : « si vous faites ça, je m’en vais ». il anticipe.
Il revendique un « choc de confiance » d’un Premier ministre qui, selon lui, doit « pour montrer sa capacité à instaurer plus d’ordre et de justice, et pour répondre aux problèmes des Français ». Il considère qu’il y a « éléments qui dominent »comme « immigration » pour lequel il est nécessaire « agir par la voie diplomatique ».
Il tacle Emmanuel Macron pour avoir « faire de la politique dans la chambre à coucher, et ne pas avoir approché un Premier ministre et ne pas lui avoir permis d’aller négocier lui-même ». Il a « une part de responsabilité » En fait « finir avec un déjeuner sans saveur ». « On a tout mélangé : plat, entrée, dessert »il s’attaque.
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