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Michel Barnier devra « chercher sa légitimité avec ses mains », analyse Dominique de Villepin

L’ancien locataire de Matignon souligne que c’est la première fois que la légitimité d’un Premier ministre n’est donnée ni par le président ni par le Parlement.

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Dominique de Villepin, 30 septembre 2019. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Le Premier ministre Michel Barnier dispose des atouts de « savoir-faire, négociateur et expérience »juge jeudi 12 septembre sur France Inter l’ancien locataire de Matignon Dominique de Villepin, mais il devra « chercher la légitimité avec ses mains, la construire »il prévient.

Cela fait partie de la « bizarreries » qui font « la nouvelle politique » aujourd’hui, selon l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac : cette fois, la légitimité du Premier ministre « n’est donnée ni par le Président de la République, ni par le Parlement ».

Dominique de Villepin souligne deux autres « bizarreries » de la situation actuelle. Tout d’abord, l’absence d’une ligne politique claire, avec « un Premier ministre qui va solliciter les ministres sans qu’on sache la politique qu’il va donner »et des ministres qui découvriront leurs missions « dans trois semaines ».

De plus, il insiste sur « l’équilibre du pouvoir politique » qui est « complètement inversé ». « C’est le cinquième parti à arriver dans l’ordre (Les Républicains, ndlr), qui se retrouve premier »s’exclame-t-il. De plus, sur le « plan institutionnel », « Le président de la République a perdu une partie de ses prérogatives, c’est le gouvernement qui gouverne ». Enfin, il note que le « Le Premier ministre est menacé par le Parlement, par les groupes parlementaires, par les partis politiques et il est menacé par ses ministres », a-t-il ajouté. « Pendant tout le mandat de Michel Barnier à Matignon, ses ministres pourront lui dire tous les jours : « si vous faites ça, je m’en vais ». il anticipe.

Il revendique un « choc de confiance » d’un Premier ministre qui, selon lui, doit « pour montrer sa capacité à instaurer plus d’ordre et de justice, et pour répondre aux problèmes des Français ». Il considère qu’il y a « éléments qui dominent »comme « immigration » pour lequel il est nécessaire « agir par la voie diplomatique ».

Il tacle Emmanuel Macron pour avoir « faire de la politique dans la chambre à coucher, et ne pas avoir approché un Premier ministre et ne pas lui avoir permis d’aller négocier lui-même ». Il a « une part de responsabilité » En fait « finir avec un déjeuner sans saveur ». « On a tout mélangé : plat, entrée, dessert »il s’attaque.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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