Jacques Serais // Crédit photo : Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Alors que les Français manifestaient dans les rues, Michel Barnier a consacré son premier déplacement officiel au secteur hospitalier. Il était à l’hôpital Necker à Paris ce samedi après-midi. Lors de cette visite, le Premier ministre a répondu au RN qui lui a indiqué qu’il était « sous surveillance ». Pour le reste, il a tenu un discours très consensuel.
Pas d’annonces et pas de promesses. Pour son premier déplacement en tant que Premier ministre à l’hôpital Necker à Paris, Michel Barnier dévoile sa méthode devant les ambulanciers, les infirmières et les médecins du SAMU : « Si vous croisez un Premier ministre qui vous dit qu’il va faire des miracles, méfiez-vous. Je ne suis pas là pour raconter des histoires aux gens. Je vais dire la vérité. Je ne suis pas là pour faire des annonces ou pour en faire tout un plat. D’ailleurs, je ne le ferai pas tout au long de mon mandat, ce n’est pas mon tempérament ».
« Je suis surveillé par tous les Français »
Sans faire de miracles, on peut faire des progrès, martèle le Premier ministre. Des progrès qu’il veut rapides, notamment en matière d’offre de soins dans les zones rurales. Devant les micros, il est ensuite interrogé sur la déclaration de Jordan Bardella. Le chef de file du Rassemblement national a estimé, ce samedi matin, que le nouvel hôte de l’Hôtel Matignon est « sous surveillance démocratique ».
« Mais je suis sous la surveillance de tous les Français. Le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français et de tous les groupes politiques qui sont constitués de députés, représentants du peuple dans sa diversité », insiste le nouveau Premier ministre. Une manière d’assumer ce nouveau rôle, tout en essayant d’afficher une certaine humilité.
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