Le nouveau Premier ministre Michel Barnier est la personnalité politique préférée des Français, avec 57% d’opinions favorables, selon un sondage Ifop-Fiducial* pour Paris Match et Sud Radio publié mardi 17 septembre.
« Il y a un effet de nomination, même s’il ne s’agit pas forcément d’un état de grâce, compte tenu de la situation politique.affirme Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop, dans les colonnes de Paris Match. Mais il y a une réelle indulgence, voire un courant de sympathie…
Il devance trois de ses prédécesseurs : Edouard Philippe (55%), Gabriel Attal (54%) et Jean Castex (54%). Michel Barnier réalise ses meilleurs scores auprès d’un électorat âgé (71% d’approbation chez les plus de 65 ans) et, sans surprise, à droite (89% d’opinions positives chez ces sympathisants).
Emmanuel Macron au plus bas
C’est la première fois depuis que Nicolas Hulot a été nommé ministre de l’Ecologie en 2017 qu’une personnalité émerge directement en première position sur ce tableau de bord, souligne Frédéric Dabi. Si Michel Barnier plaît beaucoup à droite, il est élevé dans quasiment toutes les catégories de la population.
Déjà en novembre 2021, alors qu’il était candidat aux primaires de la droite pour l’élection présidentielle de 2022, Michel Barnier était bien accueilli, arrivant à la 12e place du classement avec 42% d’opinions positives.
Ce sondage met également en évidence la désaffection qui touche Emmanuel Macron, qui chute à la 44e place de ce classement de 50 personnalités, son plus bas niveau, malgré un regain d’opinions positives (31%, + 4 pts)
Un autre ancien pensionnaire de Matignon, Bernard Cazeneuve, un temps pressenti pour reprendre du service à la tête du gouvernement, recueille 48% d’opinions positives, comme la ministre démissionnaire de la Culture Rachida Dati ou l’ancien président François Hollande.
Candidate de l’alliance de gauche du Nouveau Front Populaire pour Matignon, Lucie Castets a obtenu 39% de jugements positifs.
*Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1 003 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées du 12 au 14 septembre (méthode des quotas). Marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.
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