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Michaela DePrince, danseuse étoile et survivante de la guerre en Sierra Leone, décède à 29 ans


Les proches de la danseuse ont annoncé son décès dans un message publié vendredi sur Instagram. La survivante de la guerre de Sierra Leone était la plus jeune danseuse principale du Dance Theatre of Harlem à New York. La cause de son décès n’a pas été dévoilée.

Le monde de la danse a perdu une étoile. Michaela DePrince, une rare prima ballerine noire de ce calibre, orpheline de la guerre civile en Sierra Leone et adoptée par une famille aux Etats-Unis, est décédée à l’âge de 29 ans, a annoncé sa famille vendredi sur Instagram.

« C’est avec le cœur lourd que nous apprenons le décès de la ballerine superstar Michaela Mabinty DePrince, dont l’art a touché d’innombrables cœurs et dont l’esprit a inspiré tant de personnes, laissant une marque indélébile sur le monde du ballet et au-delà. »est écrit sur le compte de l’artiste, signé « MDP team » avec une photo de la jeune femme et son âge.

Le corps de ballet de Boston, la grande ville historique de la Nouvelle-Angleterre sur la côte nord-est des États-Unis, a également partagé sur Instagram son « amour et soutien à la famille de Michaela Mabinty DePrince (…) une belle personne, une danseuse merveilleuse et elle manquera à tous ».

La jeune femme, symbole d’espoir et de grâce, « Elle est entrée dans l’histoire en tant que plus jeune danseuse principale du Dance Theatre of Harlem (à New York), avant de déménager aux Pays-Bas pour danser avec le Dutch National Ballet, puis de relancer sa carrière avec le Boston Ballet en retournant aux États-Unis où ses performances ont continué à captiver le public. ».

Elle avait fait l’objet d’un documentaire, Le concours de danse de Bess Kargman, sorti en 2012. En mars 2018, la mégastar américaine Madonna a annoncé qu’elle réalisait un long métrage basé sur l’histoire de Michaela DePrince. Le film, qui n’a jamais vu le jour, devait être adapté du livre autobiographique Envolpublié en 2014.

Orpheline de la guerre civile en Sierra Leone (1991-2002), abandonnée par son oncle, atteinte de vitiligo – une maladie provoquant une dépigmentation de la peau –, Michaela DePrince avait été recueillie par un orphelinat de son pays et adoptée par un couple américain. Devenue danseuse professionnelle, elle avait également intégré le Joburg Ballet, le corps de ballet de Johannesburg, en Afrique du Sud, avant de partir aux Pays-Bas et de revenir aux Etats-Unis.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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