Le FC Metz a perdu bien plus qu’un match, samedi soir contre Rennes (2-3), au terme de cette cruelle prolongation où il a encaissé un but d’Arnaud Kalimuendo et assisté à l’expulsion de Georges Mikautadze.
Du capitaine Ismaël Traoré, qui parlait d’un « injustice »à l’entraîneur Laszlo Bölöni, encore plus énervé que d’habitude en conférence de presse, en passant par Pierre Dréossi, le directeur du football aux propos teintés de plus de diplomatie, tous les acteurs messins se sont demandés comment M. Buquet avait pu maintenir le carton rouge contre l’attaquant géorgien, coupable d’un coup malvenu à la poitrine sur Kalimuendo.
Dimanche, pendant que les joueurs se reposaient, le club réfléchissait à la manière de convaincre la commission de discipline de la LFP, qui se réunira mardi, d’annuler la suspension de son attaquant aux 12 buts et 3 passes décisives. Ce dernier n’a pas l’habitude de juger ses arbitres. Elle est par exemple restée fidèle à la décision de M. Vernice après l’expulsion sévère du Brestois Pierre Lees-Melou contre Lyon (3-4, 14 avril), mais cela ne veut pas dire qu’elle ne le fait jamais.
Le Lensois Adrien Thomasson est bien placé pour en parler, lui qui s’est vu attribuer un rouge à Brest le 13 août, finalement annulé. Ce jour-là, M. Pignard avait indiqué dans son rapport de match qu’il n’avait pas pris la bonne décision, ce qui avait joué en faveur de Thomasson.
Mikautadze pourrait plaider sa cause à Paris
Est-ce que M. Buquet l’a fait aussi ? La probabilité est faible, puisque ce dernier a pris le temps samedi de revoir les lieux après avoir été interrogé par la VAR. Cela ne refroidit cependant pas la direction messine, déterminée à aligner Mikautadze dimanche chez son rival Strasbourg.
L’option d’emmener ce dernier à Paris pour plaider sa cause n’était pas exclue dimanche, et une décision à ce sujet sera prise ce lundi. Si « King George » est resté suspendu ce week-end, Didier Lamkel Zé ou le jeune Ibou Sané (19 ans) apparaissent comme les seules solutions crédibles en pointe.
