Métropole de Lyon. Aux Nuits de Fourvière, Grand Corps Malade, le (meilleur) reflet de nos âmes
Nach (la cadette de la famille Chedid, déjà passée par Fourvière avec tout son clan) a interprété la première partie, avec brio, en orchestre féminin talentueux.
Grand Corps Malade, bien qu’habitué des scènes lyonnaises (c’est l’une des préférées du public et l’une des régions où elle affiche le plus de salle à guichets fermés, la dernière en date étant la LDLC Arena il y a quelques semaines), n’avait jamais posé son grand corps emblématique silhouette ou sa poésie claquée.
Il a vu le jour à Fourvière
C’est désormais chose faite, avec son nouvel album (le 8ème) intitulé Réflexions dans lequel l’un des sujets qu’il évoque est ce lien fort qu’il noue, depuis maintenant vingt ans, avec le public. Et qu’il a mis à l’épreuve, faisant jouer au public ce mimétisme réciproque.
Après une entrée très appropriée sur l’un de ces nouveaux titres, J’ai vu la lumière (« à Fourvière, alors je suis entré »), il ne l’a pas fait, comme d’habitude (et c’est tellement appréciable), canne à la main vite oubliée, interagissant sans cesse avec les spectateurs, les emportant comme pour les mettre en valeur (le spectacle de lumière étant très réussi, avec lui en gros plan), à l’image de ses super musiciens.
L’effet miroir a fonctionné à merveille à Fourvière. Une rêverie ». Et si cela est bien le reflet du public lyonnais, merci Fabien et revenez vite ! Nous ne sommes qu’à quelques minutes en train.