Le très médiatisé médecin urgentiste est accusé de harcèlement moral et sexuel par l’infectiologue Karine Lacombe. En 2008, Roselyne Bachelot avait dû le retirer des urgences car les infirmières de l’hôpital Saint-Antoine se plaignaient de son comportement, confiait l’ancienne ministre de la Santé à Paris Match.
La semaine dernière, le médecin urgentiste Patrick Pelloux a été accusé par l’infectiologue Karine Lacombe de harcèlement sexuel et moral. Déjà évoqué dans des livres, le comportement du médecin semble, selon Karine Lacombe, « empreint de domination sexuelle ».
Déjà en 2008, la ministre de la Santé de l’époque Roselyne Bachelot avait eu vent de comportements problématiques concernant l’urgentiste. Les soignants de l’hôpital Saint-Antoine se sont plaints de l’attitude du médecin à l’égard de leur direction. Des plaintes qui sont parvenues aux oreilles du ministre, qui a alors choisi de l’« exfiltrer » des urgences, a-t-elle déclaré dans un entretien à Paris-Match.
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Patrick Pelloux est alors arrivé à l’hôpital Necker. Cette décision de Roselyne Bachelot a été prise en concertation avec son ministère et « Pierre Carli, patron du Samu de Paris », explique-t-elle.
« On m’a dit que Pelloux était loin d’avoir eu un comportement exemplaire auprès de la gent féminine »
Concernant cette décision, Roselyne Bachelot assure qu’« aucune agression sexuelle (…), qui aurait conduit au lancement de l’article 40 » ne lui a été signalée lorsqu’elle était ministre.
Un autre ancien ministre de la Santé s’est également exprimé au sujet de l’exfiltration de Patrick Pelloux « On m’a dit que Pelloux était loin d’avoir eu un comportement exemplaire avec la gent féminine, c’est pour cela qu’il a été exfiltré de Saint-Antoine », a déclaré Agnès Buzyn dans les colonnes de Paris Match.
Face aux différentes accusations, Patrick Pelloux nie catégoriquement, même s’il reconnaît avoir pu par moments adopter des comportements « grossiers »..