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#MeToo à l’hôpital, accusations contre Patrick Pelloux… Michel Cymes prend la parole

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Infirmiers, soignants, médecins ou encore membres du personnel administratif de l’hôpital sont sortis du silence depuis le lancement de l’hôpital #Metoo. Invité du « Figaro La Nuit », le médecin le plus célèbre de France explique en avoir déjà été témoin« attitudes inacceptables dans les services »

« Je sais très bien Patrick Pellouxc’est un copain ». Invité de l’émission Le Figaro la nuit ce mercredi, Michel Cymes n’a pas pu échapper à LA question qui agite le monde hospitalier depuis les accusations de l’infectiologue Karine Lacombe envers les médias d’urgence. « Je ne commenterais absolument pas ce qui a été dit, ce qu’il a fait ou n’a pas fait, parce que je n’en ai jamais parlé avec lui. a expliqué le médecin préféré des Français avant de préciser également «Je connais très bien Karine Lacombe et c’est quelqu’un que j’aime aussi».

S’il évoque les révélations faites par l’infectiologue, Michel Cymes explique néanmoins avoir déjà été témoin« attitudes inacceptables dans les services ». « J’ai vu des chefs de service complètement capricieux, qui se croyaient encore au XIXème siècle. Quand vous ne lui donniez pas le bon instrument au bloc opératoire, il vous le jetait à la figure. », il dit. Toutefois, le médecin du PAF assure n’avoir jamais été témoin de comportements inappropriés sur « en termes de sexualité ».

Dans toute ma carrière, je n’ai jamais vu de comportement inapproprié de la part d’un chef de service, d’un chef de clinique ou d’un interne, envers des externes ou des jeunes femmes ou des jeunes médecins.

Michel Cymes

« Si aujourd’hui il y a des gars qui, parce qu’ils sont médecins, se permettent de faire ça, il faut les dénoncer. Le #Metoo, c’est tant mieux ! Michel Cymes s’est félicité d’un phénomène qui s’installe dans le milieu hospitalier, tout en rappelant que, même s’il se féminise, il reste très masculin. « Quand j’étais jeune interne à l’hôpital, les médecins étaient des hommes et toutes les infirmières étaient des femmes. Il n’y avait pas de diversité. «Ça crée des relations un peu particulières» il explique.

« Je me suis posé la question »

Le médecin ne cache pas qu’il est lui-même « pose la question ». « Comme tous les jeunes hommes, je flirtais (…) Avec ce qui sort de partout, je me suis dit ‘fais un petit flashback sur ta vie, demande toi s’il n’y a pas eu un jour où tu as été un peu borderline ?‘», a avoué Michel Cymes. Et pour conclure : « Je n’ai jamais fait de geste déplacé envers une femme ». Avant de finalement redouter, le sourire aux lèvres : « Après ce que je vais dire, quelqu’un va se réveiller demain et appeler l’AFP… »

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Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
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