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Météo : vers un été chaud et orageux ? Pourquoi la période estivale ressemblera à l’année dernière

l’essentiel
Météo-France et La Chaîne Météo ont livré les tendances pour les mois à venir jusqu’en août. Même s’il faut évidemment rester prudent, leurs publications prédisent, sans surprise, un été 2024 qui s’annonce chaud.

Quel temps fera-t-il cet été en France ? Juillet et août seront-ils marqués comme l’année dernière par de fortes chaleurs ? Les prévisionnistes ont déjà donné leurs tendances pour les mois à venir : l’été à venir s’annonce chaud et orageux.

« Pour les trimestres de mai, juin et juillet 2024, en France, des conditions plus chaudes que la normale sont les plus probables. Pour les précipitations, aucune tendance n’est privilégiée. Sur l’ensemble du continent européen, la circulation de masses d’air plus chaudes que la normale est favorisée malgré une prévisibilité limitée, alors qu’aucune tendance ne se dégage pour les précipitations », estime Météo-France dans son bulletin « tendances ». à trois mois » publié le 25 mars.

Des températures probablement 70 % plus élevées dans le bassin méditerranéen

L’institution rappelle toutefois que son bulletin « ne permet pas de prévoir le détail des conditions météorologiques des mois à venir jour par jour ni même semaine par semaine. Elle tente uniquement de déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre dans les grandes régions du monde et utilise pour cela différents modèles de prévisions saisonnières – il en existe 14 dans le monde dont celui de Météo-France qui fait partie du MultiModèle. produit par le programme Copernicus en Europe.

Concernant les températures de mai, juin et juillet, Météo-France prévoit un scénario plus chaud que la normale comme le plus probable. « Cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes. » Pour la France métropolitaine, les températures ce trimestre auraient 50 % de probabilité d’être plus chaudes que les normales saisonnières (70 % plus chaudes dans le bassin méditerranéen) ; 30 % conforme (20 %) et 20 % plus frais (10 %).

Concernant les précipitations, aucun scénario n’est privilégié sur la France, et plus généralement sur l’Europe, on a donc 33% de probabilité d’avoir des mois plus humides que les normales saisonnières, 33% constants et 33% plus secs.

Un mois de juin très chaud ?

« A l’échelle du trimestre juin-juillet-août, les températures prévues en France devraient rester supérieures aux moyennes saisonnières (basées sur les 30 dernières années) avec un écart proche de +1 à +1,5 °C, qui serait inférieur. que l’été dernier », assure Régis Crêpet, météorologue à La Chaîne Météo. « Les précipitations seraient assez proches de la moyenne, avec une tendance orageuse marquée surtout du sud-ouest au nord-est, avec des excès sur l’axe de la tempête. »

Juin pourrait être le mois le plus chaud de l’été. « Les modèles numériques semblent assez cohérents en faveur d’un mois de juin chaud en France, sous l’effet de la montée des anticyclones subtropicaux et des dépressions situées au large de l’océan Atlantique agissant comme des pompes à chaleur, faisant remonter des bouffées de chaleur sur notre pays. Toute l’Europe serait touchée par des températures de 1 à 2°C au-dessus des normales. Mais l’actualisation de nos prévisions montre une tendance orageuse assez marquée du sud-ouest au nord-est », explique Régis Crêpet.

Tendances sur trois mois
Tendances sur trois mois
DDM

Juillet serait plus chaud que la moyenne mais toujours avec des orages dans le Grand Sud. « Les températures devraient rester supérieures aux moyennes saisonnières en France, autour de +1 à +1,5°C, ainsi que sur la majeure partie du continent européen. Les précipitations devraient diminuer après les orages du mois de juin, malgré la persistance d’un axe orageux ponctuel se déplaçant du sud-ouest et du centre-ouest vers le nord-est de manière classique. »

Pour le mois d’août, « la tendance globale assez chaude de l’été devrait se poursuivre, mais il semblerait, au vu des modèles numériques, que l’instabilité redevienne plus fréquente dans notre pays. L’axe des tempêtes est modélisé du Sud-Ouest au Nord-Est, mais un temps plus dépressionnaire est également envisagé par certains modèles (le NCEP américain par exemple) au nord-ouest de notre pays », indique Régis Crêpet qui résume en estimant que « cet été pourrait cependant être moins sec que les précédents en raison d’orages récurrents. »

Cammile Bussière

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