Chaleur et moins de pluie que la norme. C’est le scénario privilégié par Météo France pour le pays pour le prochain trimestre, à savoir les mois de juillet, août et septembre.
L’organisme météorologique a mis en ligne vendredi ses nouvelles prévisions saisonnières. Celles-ci permettent de dégager des tendances pour les mois à venir avec des pourcentages pour classer la probabilité que tel ou tel événement se produise.
Météo France s’intéresse ici aux températures et aux précipitations. Aucun pourcentage n’atteint 80 ou 90 %. Il n’y a donc pas de tendance forte et dominante qui rendrait très probable la réalisation d’un scénario plutôt que d’un autre, mais une tendance dominante se dessine. Elle consiste à anticiper que les trois prochains mois seront probablement plus chauds que les moyennes saisonnières, mais aussi plus secs, dans le sud de la France pour ce deuxième facteur.
Dans le détail, Météo France estime qu’à l’échelle du pays, il y a 50 % de chances qu’il fasse plus chaud que la moyenne au cours des trois prochains mois. Cela signifie aussi que le niveau atteint également 50 % pour que ce ne soit pas le cas. Mais cette dernière hypothèse se scinde en deux possibilités : 30 % de chances que la température soit moyenne, 20 % qu’elle soit plus basse. Cela rend donc l’hypothèse d’un prochain trimestre chaud la plus probable, un niveau de 50 % n’étant pas du tout une garantie.
Dans le sud de la France, la tendance est toutefois plus claire. Météo France table sur 70% de probabilité d’un scénario chaud. Les trois prochains mois n’ont que 20% de chances d’être dans la moyenne saisonnière et à peine 10% de chances d’être plus frais.
Pour ce qui est des précipitations, la tendance pour le trimestre à venir est moins claire. La seule chose qui ressortirait serait qu’il ferait plus sec que la moyenne dans le sud du pays. Pour ce qui est des températures, la probabilité est de 50 %. Et pour ce qui est de la température, il y a donc autant de chances qu’il se passe autre chose. Mais pour ce qui est de la température aussi, c’est le scénario qui a la plus forte probabilité. Météo France considère que le sud du pays a 25 % de chances d’être pluvieux normalement et 25 % d’être plu plus que d’habitude.
Pour le nord du pays, aucune tendance ne se dégage en revanche. Tous les scénarios ont la même probabilité de se produire. Identifier une tendance privilégiée est donc impossible.
Fin mai, Météo France a publié ses tendances pour la période juin-juillet-août. Couvrant également une bonne partie de l’été, elles étaient identiques : 50 % de chances d’avoir un été chaud, 70 % de chances dans le Sud, et 50 % de chances que l’été soit sec dans le Sud. La seule différence est que la zone qui serait sèche irait désormais plus au nord du pays et couvrirait une plus grande partie du territoire.
La tendance saisonnière n’est en aucun cas une prévision au jour le jour.
Météo France insiste en tout cas sur un point : « Ce bulletin ne permet pas de prévoir le détail des conditions météorologiques des mois à venir jour par jour ni même semaine par semaine. Elle tente seulement de déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre (…) Un événement qui dure entre quelques jours et quelques semaines ne peut être anticipé que quelques jours à l’avance.
En d’autres termes, la tendance saisonnière ne nous permet pas de donner le temps qu’il fait localement au jour le jour. En moyenne, l’été peut être chaud mais avoir occasionnellement des périodes fraîches, et vice versa, être plutôt frais mais avec des périodes chaudes. De même, l’été peut être généralement sec sans exclure des pluies importantes certains jours et même des inondations.
La tendance saisonnière s’établit pour des superficies de 1000 km². Il s’agit d’un contour trop grand pour être précis localement. Enfin, elle est plus fiable pour les températures que pour les précipitations.