Météo : après deux jours de chaleur, la pluie va bientôt revenir… est-il normal que les températures élevées ne s’installent pas cet été ?

Le thermomètre pourrait bien exploser ce vendredi 19 juillet, avec 40°C attendus en région méditerranéenne. Pour le reste de la moitié sud de la France, les températures devraient être comprises entre 36°C et 37°C en moyenne, entre Bordeaux et Montélimar. Une vague de chaleur que les vacanciers attendaient avec impatience, mais qui ne sera que temporaire.

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Le week-end s’annonce déjà orageux sur toute la France, selon Météo France. « L’air chaud en provenance d’Espagne réchauffera principalement le sud de la France. En revanche, de l’air frais viendra du golfe de Gascogne », explique Pascal Boureau, ancien prévisionniste à Météo France. Une forte baisse des températures est attendue dans de nombreuses régions dès dimanche.

Des températures dans les normes de saison

Mais pas de panique, le temps va progressivement se réchauffer en milieu de semaine prochaine. « Nous avons des périodes de yo-yo », souligne l’ancien prévisionniste, qui indique que ces fluctuations de température sont « tout à fait dans les normes saisonnières ».

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« La situation est assez classique, avec des vagues de chaleur entrecoupées d’orages et des températures fraîches », ajoute-t-il. « Les températures actuelles depuis début juillet correspondent aux moyennes de saison. » Dans la région toulousaine, Les moyennes estivales varient d’environ 17°C au petit matin à 28°C pendant la journée, avec de fréquentes périodes de basse pression.

« 2022 et 2023 ont connu des étés torrides »

« O« On trouve même qu’il ne fait pas assez chaud quand on voit 30°C au thermomètre », plaisante-t-il. Pascal Boureau. Selon lui, cette perception pourrait s’expliquer par l’habitude des années précédentes qui ont été particulièrement chaudes et au-dessus des normales saisonnières.

« 2022 et 2023 ont connu des étés excessivement chauds« , ajoute-t-il. L’année dernière se classe au quatrième rang des étés les plus chauds depuis 1900, derrière les étés 2003, 2022 et 2018. Toutefois, seule la France reste pour l’instant épargnée par une canicule extrême comme celle que connaissent actuellement d’autres régions d’Europe, notamment l’Espagne et les pays de l’Est.