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MétabolismeLes femmes et les hommes ont besoin de petits-déjeuners différents
Selon une étude, les hommes ont besoin de glucides, les femmes ont besoin de bonnes graisses.
- par
- Laura Zygmunt
Céréales, œufs, croissants… Lorsque vous prenez votre petit-déjeuner, il y a de fortes chances que vous mangiez sensiblement la même chose. Cependant, ce n’est pas nécessairement bon. Des chercheurs de l’Université de Waterloo au Canada ont découvert que les femmes et les hommes devraient prendre un petit-déjeuner différent.
Les hommes ont besoin de glucides, les femmes ont besoin de bonnes graisses
Dans le cadre de cette étude, publiée dans la revue spécialisée « Computers in Biology and Medicine », l’équipe de chercheurs a développé un modèle informatique. Elle était basée sur les données de plusieurs expériences dans lesquelles des hommes et des femmes se voyaient servir à chaque fois un petit-déjeuner différent, avec des quantités de graisses allant de 17 à 45 grammes et des quantités de glucides allant de 58 à 289 grammes.
Les femmes sont plus susceptibles de stocker des graisses que les hommes, mais elles les brûlent aussi plus rapidement pour les transformer en énergie. Les glucides, en revanche, constituent une meilleure source d’énergie pour les hommes. Cela s’explique par les différences de métabolisme entre les deux sexes.
Les œufs brouillés apportent des protéines et du bon gras.
L’avocat est riche en acides gras insaturés, en fibres et en vitamines.
Le saumon est riche en oméga 3 qui ont un effet anti-inflammatoire.
Les graines de chia contiennent des oméga 3, des fibres et des protéines.
Le yaourt ou ses alternatives végétales à base de coco contiennent par exemple de bons gras.
La farine d’avoine est une excellente source de glucides complexes. Ils peuvent être consommés avec des fruits et des noix ou sous forme de muesli non sucré.
Le pain complet est riche en fibres et en glucides.
Les crêpes de blé entier sont une alternative saine aux crêpes à la farine blanche et sont plus riches en fibres.
Le métabolisme des femmes nécessite davantage de recherches
Les chercheurs notent qu’ils disposaient de beaucoup plus de données sur les hommes que sur les femmes. Il est donc urgent de mener des recherches plus approfondies sur le métabolisme des femmes afin de pouvoir formuler à l’avenir des recommandations nutritionnelles encore plus pertinentes.
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