Mesures anti-inflation : un optimisme prudent chez les étudiants albertains

Nous avons une discussion sur la façon dont nous pouvons soutenir les étudiants et les nouveaux diplômés
a déclaré Danielle Smith lors de son émission sur la station de radio CHED ce week-end.
Toutefois, le Premier ministre n’a pas précisé la forme que pourrait prendre cette aide ni son montant : Je ne veux pas préjuger de la façon dont cela se déroulera, car les conseils doivent passer par notre caucus et notre Cabinet. Je parlerai avec Matt Jones [ministre de l’Abordabilité et des Services publics].
» Nous discutons activement de la manière dont nous pouvons apporter un soutien aux étudiants. »
Du côté des associations, la déclaration est accueillie avec un optimisme prudent, notamment de la part des étudiants de l’Université de l’Alberta, qui craignent que leur institution n’augmente leurs frais de scolarité.
Ce serait un scénario comme celui de l’Université de Calgary, qui augmentera les frais de scolarité de 5,5 % l’an prochain.
Nous sommes en discussion avec la direction de l’Université pour voir quelles sont les différentes solutions […] pour s’assurer que nous avons le prix le plus bas et le prix qui peut le mieux soutenir les étudiants
assure la vice-présidente à la vie étudiante de l’Union des étudiants de l’Université de l’Alberta, Joannie Fogue.
Selon elle, le gouvernement doit agir pour geler ces augmentations, mais la meilleure mesure pour alléger les contraintes financières serait d’inclure les étudiants dans la prestation anti-inflation du gouvernement.
Si nous devions demander une solution soignée, qui serait parfaite pour les étudiants, nous demanderions un paiement unique du coût de la vie de 54 millions de dollars.
, dit JOannie Fogue. Selon elle, cela représenterait un montant mensuel de 100 $ pendant six mois par étudiant.
On sait que l’argent ira directement dans les poches des étudiants pour qu’ils puissent faire face à tous les différents frais nécessaires à la vie étudiante.
elle dit.
» Les grandes omissions de ces mesures [anti-inflation]ce sont bien sûr les étudiants »
Selon Yaël Orsot, le gouvernement de Danielle Smith pourrait également intervenir sur trois fronts : On pourrait bien demander au gouvernement d’essayer de forcer les universités à limiter l’augmentation des frais de scolarité. Ce pourrait être une mesure qui serait la bienvenue.
L’autre mesure pourrait être de permettre aux étudiants de bénéficier de la récente mesure anti-inflation décidée par le gouvernement albertain, en leur accordant des prestations de 100 $ par mois pendant six mois. Cela pourrait les aider avec le coût du loyer ou certaines dépenses
il a dit.
Enfin, Yaël Orsot appelle le gouvernement à revenir sur sa décision impopulaire auprès des étudiants
du précédent Premier ministre sur la réduction des bourses.
» On s’attendrait à ce que le gouvernement fasse marche arrière sur la mesure du gouvernement Kenny de réduire les bourses. »
Avec tous les profits réalisés cette année par le gouvernement, pourquoi ne pas augmenter [la bourse]
se demande-t-il.
Interrogé par Radio-Canada pour expliquer les contours de cette réflexion, le ministre de l’Enseignement supérieur, Demetrios Nicolaides, dit comprendre très bien que cet environnement inflationniste unique affecte les étudiants de plusieurs façons
mais ne donne pas plus de détails.
Je peux confirmer, a-t-il dit, que le gouvernement de l’Alberta explore activement des options pour aider les étudiants en ces temps difficiles.
Par ailleurs, il rappelle qu’un plafond qui limite l’augmentation des frais de scolarité reste en vigueur.
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