Prise dans un énorme imbroglio pour la médaille de bronze en gymnastique au sol aux JO de Paris, Jordan Chiles a exprimé son désarroi sur ses réseaux sociaux jeudi. L’Américaine, initialement cinquième, était montée sur le podium après que sa note a été réévaluée… mais le TAS a annulé cette réévaluation.
« Je suis bouleversée par tout l’amour que j’ai reçu ces derniers jours. Je suis également extrêmement reconnaissante envers ma famille, mes coéquipières, mes entraîneurs, mes fans, l’USAG (USA Gymnastics) et l’USOPC (United States Olympic and Paralympic Committee) pour leur soutien continu pendant ces moments difficiles. » Jordan Chiles, qui était restée silencieuse depuis le début de l’imbroglio pour la médaille de bronze olympique en gymnastique au sol, a finalement rompu son silence jeudi.
« J’étais confiante après l’appel déposé par la fédération, qui a apporté des preuves concluantes que mon score respectait toutes les règles. Cet appel a été rejeté », a confirmé la gymnaste américaine sur ses réseaux sociaux.
Initialement cinquième, derrière les Roumaines Ana Barbosu et Sabrina Maneca-Voinea, Jordan Chiles est finalement montée sur la troisième marche du podium suite à une plainte déposée par son entraîneur pour que sa performance soit réévaluée. Mais quelques jours plus tard, le TAS a annulé la réévaluation de sa note au motif que son appel était parvenu au jury quatre secondes après le délai réglementaire d’une minute. En conséquence, le CIO a réattribué la médaille à Ana Barbosu.
« Je n’ai pas de mots. Cette décision me paraît injuste et constitue un coup dur, non seulement pour moi, mais pour toutes les personnes qui m’ont amené jusqu’ici. Pour ajouter à la douleur, les attaques racistes spontanées sur les réseaux sociaux sont extrêmement blessantes. J’ai mis tout mon cœur et toute mon âme dans ce sport et je suis très fier de représenter ma culture et mon pays », a écrit Jordan Chiles.
Même si elle admet être « confrontée à l’un des moments les plus difficiles de sa carrière », la gymnaste de 23 ans, qui a remporté une médaille d’argent dans l’épreuve par équipes à Tokyo et une médaille d’or, également dans l’épreuve par équipes, cette année à Paris, n’a pas perdu espoir que l’histoire se termine bien. « Je vais aborder ce défi de la même manière que j’ai abordé les autres – et je ferai tout ce que je peux pour que justice soit faite. Je suis convaincue qu’à la fin, les responsables feront ce qu’il faut. »
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