Leonardo Balerdi a milité ce vendredi en faveur d’un arbitrage propice au spectacle à deux jours du « Classique » entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain au Vélodrome. Le capitaine marseillais, expulsé lors de la prestation face à l’OL, sait que son équipe devra garder son calme dans ce duel en tête de la Ligue 1 face au rival francilien.
Deuxième plus vieux joueur de l’OM derrière Valentin Rongier, Leonardo Balerdi a gagné du terrain cette saison sous les ordres de Roberto De Zerbi. Installé en charnière, le défenseur argentin a retrouvé le brassard de capitaine et fait partie des capitaines de l’effectif. Présents vendredi devant la presse, à deux jours du Classique face au PSG lors de la neuvième journée de Ligue 1, les Marseillais ont rappelé l’importance du rôle des arbitres lors d’une telle rencontre.
« Ces matchs se décident sur de petits détails. Après, j’espère que l’arbitrage sera parfait pour les deux équipes», a déclaré le central de 25 ans à François Letexier et à ses adjoints. « Cela doit aider les deux équipes à jouer le meilleur football. »
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« Il faut faire attention aux cartons jaunes »
Valeur sûre de la défense marseillaise cette saison, l’international argentin connaît l’importance de gérer ses émotions dans les grands matches. Leonardo Balerdi en a même fait l’amère expérience lors de l’Olympico face à l’OL, lorsqu’il a écopé de deux cartons jaunes dans les cinq premières minutes du duel au Groupama Stadium.
« Moi en tant que capitaine et les joueurs expérimentés, nous devons parler. Il faut être prudent avec les cartons jaunes car cela vous conditionne pour tous les matches », ajoutait le capitaine olympien avant le Classique contre Paris. « J’ai eu une petite expérience ces derniers temps. »
Sans vouloir trop critiquer les arbitres du choc face à Lyon, Leonardo Balerdi a enfin insisté sur le devoir d’exemplarité des joueurs expérimentés de l’OM.
« J’avais très envie de jouer contre Lyon et je pense que le premier jaune, c’était un peu à cause de ça », a finalement déclaré l’Argentin. « Le deuxième, on en avait déjà parlé et c’était un peu… (il cherche les mots avec un grand sourire) Ce n’était pas clair. Ce n’était pas clair du tout. Mais moi et tous les joueurs d’expérience , nous devons donner l’exemple. »
