Grand amateur de sport, il aime connaître ce qui se cache dans la vie des sportifs, mais ne néglige pas pour autant les stars du cinéma ou de la chanson. Après un long voyage dans le Grand Nord canadien, il revient plus déterminé que jamais à voir ce qui se passe parmi les peuples de France et d’ailleurs.
C’est ce jeudi 4 avril que sort en librairie le livre « On n’ampute pas le cœur » de Matthieu Lartot. Le journaliste évoque son premier cancer, alors qu’il n’avait que 17 ans, et la réaction de ses parents au moment de cette annonce très compliquée.
« Mes parents deviennent livides » : Matthieu Lartot diagnostiqué d’un cancer « rarissime » à seulement 17 ans, une épreuve familiale
Le reste après l’annonce
Après une année 2023 dont il se souviendra toute sa vie, Matthieu Lartot a décidé de coucher ses maux sur papier avec Nous n’amputons pas le cœur (Robert Laffont), une autobiographie dans laquelle le rugbyman de France Télévisions raconte sa vie et son combat contre la maladie. Atteint d’un cancer du genou droit l’année dernière, il a dû être amputé de la jambe et apprend désormais à marcher avec une béquille. Un changement de vie brutal pour le grand ami de Fabien Galthié, qui a déjà vécu une première terrible épreuve dans sa jeunesse.
Demi de mêlée originaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines) alors qu’il n’avait que 17 ans, Matthieu Lartot s’est fait une entorse au genou droit, mais cette fois, les blocs de glace ne vont pas soulager la douleur. Un kyste se forme alors au niveau de la rotule et une opération est programmée pour l’enlever. « Quand j’ai retiré le kyste du genou, son aspect m’a semblé suspect. C’est pourquoi j’ai fait un prélèvement pour biopsie. (…) Ce n’était pas un kyste, c’était une tumeur. Cancer« , raconte un médecin à Matthieu Lartot, alors qu’il est encore adolescent. Un véritable choc pour le futur journaliste, mais aussi pour ses proches. « Entendre le mot « tumeur » rend mes parents furieux. Leur corps se raidit, leurs muscles se contractent. J’ai l’impression que leur tension soudaine a pour seul but de retenir les larmes qui leur montent aux yeux. »décrit celui qui a rendu un bel hommage à un rugbyman tué il y a tout juste deux ans, en mars dernier.
Une tumeur de « 2,5 cm de diamètre » au niveau du genou
Matthieu Lartot souffre d’un sarcome synovial, un « cancer extrêmement rare qui touche principalement les articulations des bras et des jambes.comme le précise le journaliste dans Nous n’amputons pas le cœur. « La tumeur mesure 2,5 centimètres de diamètre. Elle est de grade 1, le plus bas sur l’échelle d’agressivité qui en compte quatre, mais peut progresser très vite, et pas dans le bon sens« , précise-t-il. Malheureusement, la première procédure effectuée pour retirer ce que les médecins pensaient être un kyste s’est avérée problématique. « Il a peut-être propagé des cellules cancéreuses dans la jambe »indique celui qui a affiché sa jambe prothétique pour partager un message fort.
Une autre opération est nécessaire, mais elle mettra un terme à la carrière prometteuse du jeune demi de mêlée. « L’idée de ma mort m’est encore complètement étrangère, mais dans ma hiérarchie personnelle des catastrophes, l’idée de ne plus pouvoir faire de sport est presque aussi effrayante »écrit Matthieu Lartot, qui échappera malgré tout au pire : « J’apprendrai plus tard que, sans traitement, la mort m’attendait dans trois ans. »
Le reste après l’annonce
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