Le résultat d’Arsenal ce samedi ne dit pas tout des difficultés rencontrées par les Gunners pour s’imposer face à Southampton (3-1), avant-dernier de Premier League. Comme Liverpool avant eux à Crystal Palace (1-0), et comme Manchester City par la même occasion face à Fulham (3-2), ils ont donné l’impression de ne pas avoir complètement digéré leur semaine de Ligue des champions. Mais les talents individuels qui composent ces trois équipes ont permis d’entretenir ce cercle vertueux et de conserver leurs positions respectives en Premier League : 1 (Liverpool), 2 (City) et 3 (Arsenal).
Arsenal et Manchester City ont d’abord pris du retard ce week-end avant d’égaliser et de prendre un avantage qui serait définitif. Le but de Kai Havertz, suite à une interception de Bukayo Saka, est l’illustration parfaite du talent des attaquants londoniens capables de sortir de l’impuissance collective.
Saka a d’ailleurs été impliqué sur les trois buts de son équipe : passeur décisif sur le deuxième – celui de Gabriel Martinelli -, puis buteur opportuniste sur le troisième. Mais jusqu’à ce moment, Arsenal semblait sur un fil. Les Citizens ont également été présents tout au long de leur rencontre et le deuxième but de Fulham, à la 88e minute, a laissé jusqu’au bout la menace d’une contre-performance des champions en titre.
Évidemment, la profondeur du banc de ces équipes leur permet une rotation assez large d’un match à l’autre, tous les trois ou quatre jours. Contre Southampton, Mikel Arteta a par exemple titularisé Gabriel Jesus, Raheem Sterling et Jorginho, remplaçants contre le PSG (2-0) mardi. Mateo Kovacic, auteur d’un doublé ce week-end, n’a pas joué avec City à Bratislava (4-0) en C1, tandis que Jack Grealish, titulaire contre Fulham, était remplaçant en Slovaquie.
Et, ce samedi, West Ham les a imités : contre Ipswich, Michael Antonio a marqué dès la première minute. Les Hammers, avec qui Jean-Clair Todibo disputait son premier match de la saison en Championship, ont offert un spectacle fantastique en s’imposant 4-1. Cela leur permet de s’éloigner un peu plus de la zone rouge dans laquelle s’enfonce un peu plus leur adversaire du jour.
