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menacée de mort par une lycéenne, une enseignante des Hauts-de-Seine porte plainte

menacée de mort par une lycéenne, une enseignante des Hauts-de-Seine porte plainte
Le lycée Michel-Ange de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

Le lycée Michel-Ange de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

© Capture d’écran de Google Street View

Les journées se suivent et se ressemblent dans les écoles. Selon les informations de Figaro, une enseignante du lycée Michel-Ange de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) a porté plainte après avoir été menacée de mort par un élève. Les faits se seraient produits le 7 mars dernier lors d’une dispute où le ton est monté entre l’élève et l’enseignant. Des insultes ont été proférées du lycéen à l’encontre du professeur : « Au nom d’Allah suprême, elle a un ego démesuré », « Elle m’énerve », « Grosse chienne » Et « Au nom d’Allah, je la tuerai »» a déclaré l’étudiant, définitivement exclu de l’établissement.

Mercredi, le frère de l’adolescent s’est rendu au lycée d’Île-de-France pour en savoir plus sur les raisons de l’exclusion de sa sœur. Après les explications, l’enseignante s’est sentie menacée. Elle s’est ensuite rendue au commissariat de la ville pour porter plainte pour les menaces qu’elle a subies au début du mois. Selon les informations de nos confrères, la jeune fille n’a pas encore été entendue par les enquêteurs. Elle n’est pas connue de la police.

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« Nous formons tous un bouclier autour d’eux, autour de nos établissements »

Face aux menaces d’attaques proférées via les espaces numériques de travail (ENT) et aux menaces de mort proférées par les étudiants contre leurs professeurs, le ministre de l’Éducation nationale est monté au créneau. En déplacement à Bordeaux, Nicole Belloubet a assuré, jeudi, que les enseignants ne sont pas seuls. « Nous formons tous un bouclier autour d’eux, autour de nos établissements », a-t-elle souligné. Pour la prochaine rentrée scolaire, le ministre a annoncé la création d’un « force scolaire mobile » national, composé d’une vingtaine de personnes. Il peut être déployé devant les établissements scolaires en cas de problème, afin de « assurer la sécurité physique » au sein des collèges et lycées.

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