5e de la finale du 100 m, après avoir terminé à la même place au 200 m et au saut en longueur, la Française a néanmoins gardé un large sourire au visage après des Jeux qu’elle a « adorés ».
5e, 5e et encore 5e. Difficile de faire plus régulière. Aussi bien sur 200 m qu’au saut en longueur, et ce jeudi matin, lors de la finale du 100 m, Mandy François-Elie a été une habituée de ce classement. Sans nourrir aucune amertume sur cette dernière ligne droite de ces Jeux Paralympiques, où la Française n’a pu rivaliser avec l’impressionnante Chinoise Wen Xiaoyan, qui s’est nettement imposée avec un nouveau record des Jeux en 12 »52. Un succès qui lui permet de signer un fabuleux triplé avec le même programme que Mandy François-Elie. Et il lui reste le relais 4×100 m où la Chine part favorite.
Mais pour revenir à la Française, sa course et son chrono de 13 »67 l’ont pleinement satisfaite. Ou presque pour elle qui avait signé un 13 »48 cette année. « C’était super, j’ai adoré. C’était un moment magique. Il ne faut rien changer. Bon, oui, mon départ était bon mais à la fin, je n’ai pas réussi à maintenir complètement ma vitesse. Il me manquait un peu d’énergie. Mais la pluie ne m’a pas du tout dérangé, et c’était pareil pour tout le monde. » Quant au bilan global de son expérience paralympique à Paris, la joueuse de 34 ans affichait un immense sourire en repensant à la semaine qu’elle venait de vivre. « Le 100 m était magnifique. Le 200 m était magnifique. Le saut en longueur, j’ai pleuré dans ma chambre mais c’est la vie. Sinon, ce que je retiens de ces Jeux, c’est la foule et le fait d’avoir couru au Stade de France. Les deux ensemble, c’était extraordinaire à vivre. »
Une autre athlète française en lice ce jeudi matin en finale du saut en longueur catégorie T38, Lola Desfeuillet, n’a pas pu lâcher prise. Avec un saut de seulement 4,04 m, elle qui avait battu son record personnel cette année pour se qualifier avec un saut à 4,73 m, la para-athlète de 22 ans a dû se contenter de la 11e place.