Même remanié, Toulouse dynamite le leader parisien : ce qu'on a aimé et pas aimé
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Même remanié, Toulouse dynamite le leader parisien : ce qu’on a aimé et pas aimé

Même remanié, Toulouse dynamite le leader parisien : ce qu’on a aimé et pas aimé

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LE Stade toulousain n’a pas bien fait dimanche contre le Stade français à la clôture du 23ème journée de Top 14 (49-18). Sans quelques managers, ménagés pour la finale de la Champions Cup, le champion de France a fait la différence en seconde période, terminant sur un cinglant 29-5.

Une réussite renforcée qui permet aux Toulousains de prendre la première place du classement à leurs adversaires du soir, dépassés. Une revanche pour les Haut-Garonnais, qui n’avaient plus gagné de Classico depuis 3 ans.

Toulouse – Stade français : ce qui a plu à Actu Rugby

Juan Cruz Mallia est souvent présenté comme le couteau suisse par excellence du Stade toulousain. Parce que c’est très complet, tout simplement. Utilisé comme numéro 10 ce dimanche, l’Argentin a montré l’étendue de sa palette et a ravi Ernest-Wallon avec son alternance au pied. Sur la deuxième tentative toulousaine, il réalise une passe du pied parfaite pour Matthis Lebel (29e), certes dans un fauteuil.

Il a encore fait tenir debout les supporters haut-garonnais quelques minutes plus tard en inscrivant un superbe 50-22 avec l’élégance d’un félin et a délivré une deuxième passe décisive au pied en seconde période, à Thomas Ramos (56e).

  • Le retour gagnant de Capuozzo

Ange Capuozzo n’avait plus disputé de match professionnel depuis le Tournoi des 6 Nations et n’avait plus porté la tunique toulousaine depuis le 17 février et un succès à Ernest-Wallon contre Oyonnax (61-34). Autant dire que l’Italien avait faim de son grand retour à la compétition et cela se voyait.

Délibéré, inspiré, l’ancien Grenoblois a permis à Toulouse de se détacher après une demi-heure de jeu avec une prise d’intervalle pointue et surtout une merveille de passe après contact à une main pour Paul Graou. Il a également été impliqué sur le 4ème essai de son équipe, allongeant la foulée pour pousser Lester Etien à la faute. En un mot, Capuozzo a réussi son retour.

  • La rentrée tonitruante de Meafou

On utilise parfois le terme joueur d’impact, qui fait référence à la capacité d’un joueur remplaçant à mettre à mal les défenses adverses. Dimanche, Emmanuel Meafou a débuté sur le banc toulousain et son impact sur les vingt dernières minutes a été majeur. L’international français a en effet inscrit un doublé puissant (74e, 79e) qui a mis la tête des Parisiens sous l’eau. Le tout avec un seul œil sain, l’autre gonflé et bleu n’aurait pas dû lui offrir une vision optimale.

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Toulouse – Stade français : ce qu’on n’a pas aimé

Ce Classico s’est avéré très agréable à regarder. On regrette cependant que pour ce choc au sommet entre ces deux institutions alors qu’au classement, il manquait des acteurs majeurs des côtés. Côté toulousain, Ugo Mola avait annoncé la couleur en début de semaine et n’a pas intégré dans son XV de départ sa charnière 5 étoiles Dupont-Ntamack, son attaquant Emmanuel Meafou (en remplacement de et qui n’a pas perdu de temps avec un doublé) , son infatigable plaqueur François Cros ou encore son étoile montante au centre Paul Costes.

Des absences qui ont finalement moins pesé que celles du Stade français, qui peinait sans ses dirigeants Sekou Macalou, Jeremy Ward, Mathieu Hirigoyen ou encore Léo Barré (remplacement). Autant de stars qu’on aurait aimé voir lors de ce match vitrine de Top 14.

  • Le cracmol mouillé Dakuwaqa

On sait que laisser un peu d’espace à la fusée fidjienne Peniasi Dakuwaqa peut vite s’avérer fatal pour toutes les défenses mondiales. Problème, l’ailier parisien n’a rien eu à se mettre sous la dent dimanche. Nanda ! Le système de jeu du club de la capitale n’était guère propice à sa mise en évidence et on ne l’a pas vu offensivement.

  • La défense balayée au Stade Français

Avant ce déplacement dans la Ville Rose, le Stade Français possédait la meilleure défense du Top 14. Celle-ci a volé en éclat face à l’équipe toulousaine réorganisée. Comme lors de la dernière sortie parisienne, à Clermont (41-18), les hommes de Laurent Labit ont pris plus de 40 points.

https://twitter.com/CanalplusRugby/status/1789750784483058073

Une série étonnante et inquiétante pour une équipe qui, auparavant, n’avait jamais encaissé 30 points ou plus en championnat depuis un déplacement à Pau en novembre (30-6). Accident ou véritable tendance à l’approche des dernières étapes ? L’avenir nous le dira.

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