Même le gouvernement de gauche britannique cherche des leçons auprès de Giorgia Meloni – POLITICO
L’année dernière, Meloni a été le moteur d’un accord entre l’Union européenne et la Tunisie, malgré la dérive autoritaire du gouvernement tunisien, en fournissant des patrouilleurs et des investissements.
Mais les groupes de défense des droits de l’homme affirment que ce soutien est illégal, citant des violations des droits de l’homme documentées lors d’interceptions violentes en mer et après le débarquement en Tunisie.
L’angle albanais
L’intérêt exprimé par Starmer pour le projet italien de délocaliser les centres de traitement des migrants en Albanie risque également de susciter la controverse, surtout si ce projet se concrétise. Après de longs retards, le projet devrait devenir opérationnel d’ici quelques semaines.
Malgré les assurances selon lesquelles les mineurs et les personnes vulnérables, y compris les victimes de la traite, ne seront pas envoyés en Albanie, les organisations de défense des droits de l’homme soutiennent que ces groupes pourraient quand même y être envoyés, car la sélection sera très précipitée, puisqu’elle doit être effectuée en mer, avant qu’ils n’entrent dans les eaux de l’UE et obtiennent le droit de demander l’asile dans l’UE.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont également qualifié l’accord de « déshumanisant » et « illégal », avertissant que le fait de rediriger les migrants vers un lieu extraterritorial, géré par des entrepreneurs privés, les soustrairait à tout contrôle, affaiblirait la surveillance des conditions de vie et augmenterait les violations des droits fondamentaux.
Federica Borlizzi, avocate au sein de la CILD, la coalition italienne pour la liberté et les droits civiques, a décrit ces centres comme un « Guantanamo italien » et a suggéré que l’implantation de centres de détention et de traitement des demandes d’asile en Albanie réduirait les possibilités de surveillance, créant « un terrain fertile pour continuer à violer les droits des détenus, en particulier leurs conditions de détention ».
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