Mes chers impertinents, chers impertinents,
Bien joué.
Vraiment.
Je crois que nous pouvons tous nous lever et applaudir les résultats des presque 8 années de « règne » de Bruno Le Maire, l’écrivain coquin de Bercy, plus préoccupé par l’observation des « renflements bruns » des femmes aux entrejambes bandantes que par la crise économique. l’avenir de toute notre nation et donc de ses habitants, le tout sous la « maîtrise » du chef d’orchestre du Palais, connu comme le Mozart de la finance.
Tandis que la France de Macron sombre économiquement, croule sous la dette, l’Italie de Melonie est devenue le 4ème exportateur mondial.
D’un côté, une femme qui pense si mal et à qui notre Macron national va donner une leçon.
De l’autre, un Mozart de la finance et du camp du bien, vanté depuis trop d’années par une presse redevable et servile qui a empêché tout débat, confisqué toute possibilité de critique et donc détruit un contre-pouvoir s’il le fallait.
Prenez le temps de lire cet article du Figaro (source ici) dont je voulais vous parler depuis longtemps et dont vous aurez vu le peu de publicité qui a été faite autour de cette information.
«Dans l’agonie de la vieille Europe dépeinte par Mario Draghi lors de la présentation de son rapport sur sa compétitivité, certains seront forcément plus épargnés que d’autres. Mais peut-être pas ceux que vous pensez. En témoigne le dynamisme d’une industrie italienne qui parvient, face au rouleau compresseur chinois, à maintenir sa compétitivité sur le long terme. Même si les exportations allemandes sont encore 2,5 fois plus importantes que celles de l’Italie, elles défient les analyses populaires sur l’état général de son économie.»
Certes, les grands fournisseurs de l’industrie allemande, les équipementiers automobiles et l’industrie mécanique du nord de l’Italie souffrent aujourd’hui de l’effondrement du secteur, au nord des Alpes. Mais ce creux économique masque une nouvelle réalité : le lien avec l’Allemagne est devenu moins vital, une décorrélation étant à l’œuvre comme le montre une étude de la Confindustria citée par La Repubblica. Si l’Allemagne reste le principal client des exportateurs italiens, ces derniers se sont fortement développés vers les Etats-Unis, en passe de devenir leur première destination. En fait, ils ont élargi leurs marchés.
Mieux : les entreprises italiennes ont fait preuve d’une étonnante résilience ces dix dernières années alors que l’on assistait à une redistribution des cartes du commerce mondial, comme le montrent les données de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Leurs exportations ont été particulièrement dynamiques, augmentant de 48 % entre 2016 et 2023, contre seulement 28 % pour la France et 27 % pour l’Allemagne. Et les excédents manufacturiers italiens sont de plus en plus importants, atteignant 116 milliards d’euros en 2022.
« Depuis dix ans, note Marco Fortis, directeur de la Fondation Edison, l’Italie est le seul pays européen à avoir maintenu sa part de marché dans le commerce mondial face à la montée en puissance de la Chine. Avec 5% des exportations mondiales, elle est passée il y a dix ans de la 7e place à la 4e place, derrière la Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne. En dix ans, elle a donc dépassé la France, la Corée du Sud et, ces derniers mois, même devant le Japon. Pendant ce temps, la France passe de la 5ème à la 7ème place. Même l’Allemagne, qui représentait 14 % des exportations mondiales il y a dix ans, a vu sa part de marché baisser à 12,6 %.»
Donc.
L’Italie de Melonie est numéro 4.
La France de Macron rétrogradée à la 7ème place.
Je vous le dis différemment.
L’Italie s’en sort bien mieux que nous !
L’Italie vend plus de vin… que la France !
« Selon les agrégations réalisées par la Fondation Edison à partir des données du Centre du Commerce International (ITC), une agence des Nations Unies pour le commerce mondial, en Italie sept grands secteurs génèrent aujourd’hui 408 milliards de dollars d’exportations et 206 milliards de surplus.
A savoir la mode (85 milliards d’exportations, dont 32 milliards d’excédents), l’ameublement et les matériaux de construction (25 milliards, dont 17), les produits alimentaires et le vin (51 milliards). Cette année, l’Italie devrait dépasser la France sur la plus haute marche du podium mondial des producteurs de vin avec plus de 40 millions d’hectolitres. Viennent ensuite les métaux transformés (29 milliards, dont 17 milliards en excédent), les machines (117 milliards, dont 58 milliards), les bateaux de plaisance de luxe (42 milliards, dont 25 milliards), les médicaments et composants de produits cosmétiques (59 milliards). ).”
« L’Italie réalise plus d’excédents dans ces sept secteurs que l’Allemagne dans l’automobile et les machines-outils réunies », note Marco Fortis.
En France, nous payons les aides et les services sociaux. En Italie, nous travaillons, nous investissons dans les outils de production.
Productivité élevée du travail
« Les entreprises, aidées par le « plan industriel 4.0 » lancé en 2016 par le gouvernement de Matteo Renzi, qui prévoyait un hyper-amortisseur pour les investissements dans le numérique, des aides à la propriété intellectuelle et une augmentation des crédits d’impôt pour la recherche, ont investi massivement dans leur automatisation. . « Cette politique industrielle, la plus importante que l’Italie ait connue depuis 40 ans, a été décisive dans l’essor des investissements en machines et la croissance de la productivité de notre industrie », estime Marco Fortis. En effet, l’investissement en machines en Italie a bondi de 59 % depuis la réforme Industrie 4.0, passant de 5,7 % du PIB à 7,3 % en 2023, contre 6,6 % en Allemagne et 5,2 % en France. Et selon la base de données World Robotics, en 2022, l’Italie comptait 23 000 robots, contre 16 000 aux États-Unis et seulement 8 000 en France.
Redresser le pays ? Simple.
Il est facile de redresser la France.
Remettre tout le monde au travail, ce qui est facile à dire mais beaucoup moins facile à faire.
Restaurer l’ambition et l’excellence à tous les niveaux, car chacun doit être bon pour qu’un pays réussisse.
Apporter du bon sens en ce qui concerne la responsabilité personnelle et la juste solidarité.
Réinvestir les ressources non pas dans l’assistance, mais dans l’investissement dans la productivité.
Une économie saine, prospère et productive. Fait. Vendu. Échange.
Les entreprises sans usines et sans vente de minutes téléphoniques sont un non-sens.
Une économie saine et prospère investit dans l’avenir, forme ses jeunes et met tout le monde au travail.
Enfin, ceux qui revendiquent leur droit à la paresse ont parfaitement le droit de le faire. Mais avec leur propre argent, pas avec celui des autres.
Vous verrez alors que dans 5 ans, ce pays retrouvera le désir, la vie et le bonheur.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Se préparer!
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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