Mélenchon interrogé mardi par la police dans le cadre d’une enquête pour « outrage »
Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France Insoumise, a annoncé qu’il serait convoqué mardi pour « répondre à une plainte pour injure » après ses propos en avril établissant un parallèle entre le président de l’université de Lille et le nazi Adolf Eicham.
Le chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a annoncé qu’il serait convoqué mardi pour « répondre à une plainte pour injure » après ses propos en avril établissant un parallèle entre le président de l’université de Lille et le nazi Adolf Eicham.
« Je dois me rendre mardi 24 septembre pour répondre à une plainte pour injure déposée par un ministre Macron concernant ma réaction à une conférence interdite à Lille », a-t-il écrit sur X dimanche. Selon une source proche du dossier, il s’agit d’une convocation de la police dans le cadre d’une enquête préliminaire.
Mardi 24 septembre, je dois aller répondre à une plainte pour injure déposée par un ministre Macron à propos de ma réaction à une conférence interdite à Lille. Vendredi, une avocate marseillaise se proclame « sioniste » et menace de tuer deux députés en faisant exploser leurs téléphones portables… https://t.co/BgyXjM8FSn
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 22 septembre 2024
« Je n’ai rien fait », a déclaré Eichmann.
« Il n’y aura pas de poursuites du ministère public, il n’y a aucune appréhension pénale sur ce sujet », a assuré à l’AFP Mathieu Davy, l’avocat de Jean-Luc Mélenchon. Fin avril, le ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau avait annoncé qu’elle porterait plainte contre l’ancien candidat à la présidentielle pour « injure publique ».
L’ancien candidat à la présidentielle avait évoqué le criminel de guerre nazi pendant la campagne pour les élections européennes, le 18 avril, lors d’un discours à Lille, organisé dans la rue après deux annulations de conférences par le préfet et le président de l’université. « ‘Je n’ai rien fait’, a déclaré Eichmann. ‘J’ai seulement obéi à la loi telle qu’elle était dans mon pays’. Alors, ils disent qu’ils obéissent à la loi et ils mettent en œuvre des mesures immorales qui ne sont justifiées par rien ni personne », a-t-il déclaré.
europe1 Fr