Jean Luc-Mélenchon a répondu à ses partenaires de gauche qui ne souhaitent pas le voir nommé à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives.
« C’est totalement contre-productif. » Alors que plusieurs personnalités de gauche se sont opposées à la nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives, le leader insoumis a jugé leur position « très maladroite ».
« Je regrette d’être mis à l’écart par une gauche pour laquelle j’ai une part de responsabilité dans son retour sur scène », a-t-il expliqué sur M6 ce jeudi 27 juin.
« M. Faure, comme M. Roussel, commettent une grave erreur s’ils croient qu’ils vont gagner des voix qu’ils vont prendre à la droite et à l’extrême droite en s’attaquant à moi », a poursuivi le triple candidat à la présidentielle.
« Une grosse erreur »
« Ce qu’ils risquent, c’est de décourager les gens qui votent Insoumis de voter pour eux », a ajouté Jean-Luc Mélenchon, assurant que « les gens pensent que c’est une bonne idée » qu’il devienne Premier ministre.
Selon le chef de file de LFI, le choix du chef du gouvernement reviendra au groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. « Naturellement, c’est nous qui proposerons un Premier ministre si nous sommes les plus nombreux », a-t-il précisé.
Jean-Luc Mélenchon « n’est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre », a déclaré lundi à l’AFP la patronne des écologistes Marine Tondelier, appelant à trouver un candidat par « consensus entre les différentes forces politiques ».