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Mélenchon dénonce une « calamité », le RN raille l’absence « de rupture »

Le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des Finances, a notamment critiqué un « budget de super austérité » et « morose pour les classes moyennes et défavorisées ».

Alors que le gouvernement a présenté ce jeudi le budget 2025, les réactions de l’opposition n’ont pas tardé à suivre. Moins de fonctionnaires, plus d’impôts pour les grandes entreprises et les plus riches : telles sont les grandes orientations du projet de loi de finances, qui vise à assainir les finances publiques, dans un climat politique très instable. La gauche a rapidement critiqué la suppression de 4 000 postes d’enseignants, principalement dans les écoles maternelles et élémentaires. « Ce budget est une calamité »a estimé le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. « Après avoir semé la misère, voici l’organisation de l’ignorance »il a commenté sur le réseau X. « Si la classe ou l’école de vos enfants ferme à la rentrée 2025, vous saurez qui remercier. Faussaires et menteurs”» a ajouté le porte-parole du Parti communiste Léon Deffontaines sur X.

La députée écologiste Eva Sas a pour sa part déploré que les économies pèsent « notamment sur l’écologie, l’assurance maladie et les collectivités locales » et a évoqué les dix mesures du Nouveau Front Populaire « pour 49 milliards de revenus ». Quant à l’Insoumis Éric Coquerel, président de la commission des Finances, il est un « super budget d’austérité »qui est « sombre pour les Français, particulièrement les classes moyennes et les classes défavorisées ». Le député de Seine-Saint-Denis a toutefois salué, dans les couloirs de l’Assemblée nationale, le « augmentation de 2 milliards » impôts sur les très hauts revenus, mais déplore les impôts sur les « minimum 3 milliards sur l’énergie qui concerneront et impacteront tous les Français »promettant de « se transformer complètement » le texte en commission.

Pour les socialistes, le député Philippe Brun, vice-président de la même commission, a également dénoncé un projet « Austérité avec des coupes claires dans les budgets les plus importants de nos services publics ». « Il ne faut surtout pas retomber dans la spirale de l’austérité qui va détruire la croissance, détruire les emplois, détruire notre économie »il a prévenu. « C’est un budget dans lequel nous prenons aux pauvres pour le donner aux riches. »

Le camp présidentiel craint une hausse des impôts

De l’autre côté de l’échiquier politique, le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a estimé pour sa part que «pas de rupture avec la mauvaise gestion des 50 dernières années». L’effort est « très mal distribué », selon lui« puisqu’on identifie au moins 7 milliards d’euros pour les classes moyennes et populaires et seulement 2 milliards d’euros pour les plus privilégiés. Et cela, pour nous, est inacceptable.

Des voix au sein du camp macroniste se sont une nouvelle fois prononcées contre les augmentations d’impôts. Malgré sa participation à la coalition au pouvoir, le député Sylvain Maillard a indiqué sur France Info que« il ne faut pas casser la croissance, il ne faut pas empêcher la création de valeur en France, il ne faut pas revenir au plein emploi ». Le groupe des députés MoDem, partenaire du gouvernement, s’est dit dans un communiqué prêt à s’engager dans le débat budgétaire. « avec un esprit constructif ». Mais il a demandé que ces « mesures conjoncturelles » être « accompagné » par « davantage de réformes structurelles ». Le député (Liot) de Guadeloupe Olivier Serva a, enfin, jugé « impensable » une réduction du budget des territoires d’outre-mer. « C’est scandaleux dans une situation où la Martinique est en feu »il a réagi.

Cammile Bussière

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