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Mélenchon décline un éventuel débat avec Attal et Bardella

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Alors que le chef du gouvernement avait ouvert la voie jeudi à un affrontement « entre ceux qui ont été plus ou moins identifiés comme potentiellement Premier ministre », l’invitation a été refusée par Jean-Luc Mélenchon. Ce qui laisse la place aux « chefs des grands partis ».

eeeLes dirigeants des trois principaux blocs s’affronteront-ils bientôt ? Trois semaines après le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella sur France 2 en pleine campagne européenne, un nouveau duel à trois était en préparation, selon les informations de Parisien , entre le Premier ministre, le président du RN et Jean-Luc Mélenchon. Jusqu’à ce que le fondateur de La France Insoumise refuse publiquement cette invitation.

A l’approche des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, le chef du gouvernement, lui-même candidat dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine, s’est d’abord montré « favorable » à cette initiative. Dont l’organisation pourrait encore accentuer la tripolarisation de la vie politique.

En campagne à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Gabriel Attal a jugé que cet affrontement devait avoir lieu « entre ceux qui ont été plus ou moins identifiés comme potentiellement Premier ministre à l’issue de ces élections ». Savoir, « M. Bardella pour l’extrême droite et ses alliés, M. Mélenchon pour l’extrême gauche et ses alliés, puis (lui-même) pour ce bloc progressiste.

Invité de France 2 mercredi soir, le leader de La France Insoumise l’avait dit à juste titre « capable » être chef du gouvernement, tout en appelant la gauche à « attendre pour » le résultat des élections. « Je ne m’élimine pas mais je ne m’impose pas »a-t-il déclaré mercredi sur France 2. C’est pourquoi il a écarté l’hypothèse d’un affrontement de courte durée le lendemain. « Le « Nouveau Front populaire » n’a pas encore désigné son candidat au poste de Premier ministre. C’est donc aux dirigeants des grands partis de notre coalition de se rendre à ce type de débat »il a écrit jeudi sur X.

Refusant de laisser le troisième homme de la dernière élection présidentielle occuper toute la place du devant de la scène, le député LFI de la Somme François Ruffin a déclaré à son tour « capable » pour occuper une telle fonction gouvernementale. « Si jamais il y a un consensus qui mène à un nom, je suis prêt à prendre la place que nous souhaitons pour transformer la vie des gens. »

Quelques heures après la dissolution surprise du président de la République, au lendemain des résultats des élections européennes, le patron du RN apparaissait de son côté tout sourire sur une affiche électorale derrière le slogan « Bardella premier ministre ». Une stratégie de communication qui fait écho à celle de Jean-Luc Mélenchon au printemps 2022, utilisée à l’époque comme rampe de lancement pour Nupes.


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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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