« Mégaséisme » : précédents, échéance… ce que l’on sait de l’alerte mondiale lancée par le Japon

Le Japon se prépare à un éventuel séisme de magnitude 7,1 après qu’une secousse massive a fait plusieurs blessés.

C’est la première fois qu’une alerte à un niveau aussi élevé est émise.

De quoi parle-t-on ? Dans combien de temps ? Faisons le point.

Des chercheurs japonais ont exhorté vendredi le pays à se préparer à un éventuel « mégaséisme » dévastateur, un jour après qu’une secousse de magnitude 7,1 a blessé huit personnes sur l’île méridionale de Kyushu. Dans le reportage présenté en tête de cet article, des images de vidéosurveillance montrent des employés se protégeant en rampant sous leur bureau. Est-ce le signe avant-coureur d’un mégaséisme ? L’alerte a été jugée suffisamment grave pour que le Premier ministre Fumio Kishida annule un voyage prévu en Asie centrale.

Mais de quoi parle-t-on ? Un « mégaséisme » est un séisme d’une puissance rare, à savoir d’une magnitude supérieure à 8,5 sur l’échelle de Richter. A titre de comparaison, alors qu’à partir de huit, les dégâts s’étendent sur plusieurs centaines de kilomètres, celui de Fukushima en 2011 de magnitude 9,1, avait fait plus de 18 000 morts.

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Pourquoi cette alerte inquiétante ? Car c’est la première fois qu’un tel avertissement est émis depuis la création d’un système en 2011, après Fukushima avec des conséquences potentielles telles qu’un tsunami et la destruction de bâtiments. Si un tel séisme avait effectivement lieu au Japon, près de 300 000 personnes seraient en danger.

Dans combien de temps cela peut-il arriver ? Difficile à établir, l’alerte émise ne signifie pas un risque imminent. Mais avec les secousses ressenties vendredi, la probabilité augmente. L’état d’alerte devrait durer au moins une semaine.