Divertissement

« Mégalopolis », le film événement extraordinaire de Coppola à Cannes

« L’apprenti » d’Ali Abbasi :

Après « Border » et « Nights of Mashhad », le réalisateur danois d’origine iranienne revient sur les jeunes années de Donald Trump, bâtissant un empire immobilier dans les années 1970-80.

« Motel Destino » de Karim Aïnouz :

A l’affiche de « Le jeu de la reine », en compétition l’an dernier à Cannes, le Brésilien s’est rendu dans le Nordeste pour tourner une « comédie sexuelle » centrée sur le désir.

« Oiseau » d’Andrea Arnold :

Double nouvelle pour le cinéaste britannique. Réputée pour ses films sociaux dynamitants, elle recevra le Carrosse d’or, couronnant chaque année à Cannes un réalisateur qui fait preuve d’audace et d’innovation. Et Andrea Arnold présentera son nouvel opus porté par le duo Barry Keoghan et Franz Rogowski.

« Emilia Perez » de Jacques Audiard :

Palme d’or en 2015, le Français revient avec un film à la croisée du thriller et de la comédie musicale sur fond de trafic de drogue au Mexique, avec un casting cinq étoiles emmené par Selena Gomez et Zoe Saldaña.

« Anora » de Sean Baker :

Figure du cinéma indépendant, le réalisateur américain de « The Florida Project » suit le parcours d’une travailleuse du sexe entre New York et Las Vegas.

« Mégalopole » de Francis Ford Coppola :

Les épithètes manquent à ce film, peut-être le plus attendu de la compétition, doté d’un budget de 100 millions de dollars, autour de la destruction et de la reconstruction d’une mégalopole. Avec Adam Driver.

« Les Linceuls » de David Cronenberg :

Le roi du gore viscéral imagine un système permettant aux vivants de se connecter à leurs défunts dans un film sur la perte d’êtres chers, avec Vincent Cassel et Diane Kruger.

« La Substance » de Coralie Fargeat :

La Française qui a réalisé le bien nommé « Revenge » en 2018 orchestre le retour sur le devant de la scène de Demi Moore pour un film gore sans vergogne, avec beaucoup de sang à l’écran, nous promet-on.

« Grand Tour » de Miguel Gomes :

Le Portugais, réalisateur de « Tabou » en 2012, imagine un fonctionnaire britannique installé en Birmanie en 1917, quittant sa fiancée pour partir faire un « grand tour » en Asie.

« Marcello Mio » de Christophe Honoré :

Marcello Mastroianni (disparu en 1996, dont on célèbre cette année les 100 ans de naissance) évoqué à travers sa fille Chiara, aux côtés de sa mère Catherine Deneuve et de ses proches, Benjamin Biolay et Melvil Poupaud.

« Capturé par les marées » de Jia Zhang-Ke :

Le maître chinois livre une épopée cinématographique unique qui traverse tous ses films et vingt-cinq ans d’histoire d’un pays en pleine mutation, avec sa muse et épouse à la ville, Zhao Tao.

« Tout ce que nous imaginons comme lumière » de Payal Kapadia :

Le réalisateur filme les désirs de deux femmes en Inde, dont une infirmière de Bombay empêtrée dans un mariage arrangé.

« Genre de gentillesse » de Yorgos Lanthimos :

Le réalisateur grec retrouve son actrice fétiche Emma Stone, auréolée d’un deuxième Oscar pour « Poor Creatures ». Elle incarne une femme qui ne revient pas tout à fait pareille d’une disparition en mer.

« L’amour ouf » de Gilles Lellouche :

Après le succès de « Grand bain », présenté hors compétition, l’acteur français raconte l’histoire d’amour épique d’un couple insubmersible qui se rencontre au lycée, interprété par François Civil et Adèle Exarchopoulos.

« Diamant brut » d’Agathe Riedinger :

Le premier film de la Française, sur les rêves et les utopies d’une adolescente sous le soleil poussiéreux de Fréjus (sud de la France), perdu dans les méandres des réseaux sociaux.

« Oh Canada » de Paul Schrader :

Uma Thurman et Richard Gere au cœur d’un film adapté d’un livre de Russell Banks. Un célèbre documentariste canadien, condamné par la maladie, accorde une dernière interview à l’un de ses anciens élèves, pour enfin dire toute la vérité sur ce qu’a été sa vie. Une confession filmée sous les yeux de sa dernière épouse.

« Limonov, la ballade d’Eddie » de Kirill Serebrennikov :

Après « La Femme de Tchaïkovski », le cinéaste russe en exil s’intéresse à l’écrivain et dissident politique russe Edouard Limonov, incarné par Ben Whishaw dans une adaptation du roman d’Emmanuel Carrère.

« Parthénope » de Paolo Sorrentino :

Le réalisateur de « La Grande Belleza » filme les amours impossibles d’une jeune femme avec Naples pour décor, « une ville qui ensorcelle, enchante, crie, rit et peut nous blesser », selon le synopsis.

« La Fille à l’aiguille » de Magnus Von Horn :

Un film d’époque sur l’histoire de Dagmar Overbye qui a assassiné des dizaines d’enfants à Copenhague dans les années 1910 et a été condamnée à la prison à vie. Par le réalisateur suédois de « Sweat » (2020).

« Trois kilomètres jusqu’au bout du monde » d’Emmanuel Parvu :

Adi, 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est complètement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et l’apparente tranquillité du village commence à s’effriter.

« Le plus précieux des biens » par Michel Hazanavicius :

Une première tentative de cinéma d’animation pour le très éclectique réalisateur de « The Artist ». Adapté d’une pièce de théâtre de Jean-Claude Grumberg, le film évoque la mémoire de la Shoah et le sort d’un enfant juif qui échappe miraculeusement à la déportation vers le camp d’extermination nazi d’Auschwitz.

« Les graines du figuier sauvage » de Mohammad Rasoulof :

Nous ne connaissons pas exactement l’intrigue de ce film. Réalisé en secret et sans autorisation des autorités iraniennes, le film pourrait aborder des thèmes liés à la répression du régime iranien et à la lutte pour la liberté.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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