Citroën ë-C3 électrique : son autonomie surpasse celle de la Dacia Spring de 100 km
L’autonomie annoncée de la Citroën ë-C3 fait du yoyo. D’abord promis une autonomie WLTP de 320 km, en attente d’approbation définitive, Citroën a ensuite revu son estimation à la baisse dans sa campagne publicitaire. La ë-C3, comme la version grosse batterie du Peugeot e-3008, se voit supprimer 20 km d’autonomie annoncée.
On connaît désormais l’homologation WLTP définitive de la Citroën ë-C3 et c’est une bonne surprise. Ainsi, elle annonce une autonomie allant jusqu’à 326 km, pour sa version You d’entrée de gamme à 19 300 € de bonus déduit, selon le protocole WLTP. Bien entendu, en conditions réelles, il faut toujours prendre une marge par rapport aux valeurs d’agrément. Toutefois, pour un usage urbain et périurbain, il est tout à fait possible d’approcher, voire de dépasser l’autonomie WLTP.
Citroën empiète sur les terres de Dacia
A titre de comparaison, la Dacia Spring restylée, principale rivale de la ë-C3, annonce 225 km d’autonomie WLTP. La Dacia, certes encore un peu moins chère malgré la perte de son bonus, à partir de 18 900 €, semble donc nettement moins bien équipée que la Citroën ë-C3. Il est également plus petit et beaucoup moins puissant.
Sur le configurateur Citroën ë-C3, sa finition Max haut de gamme, vendue 23 800 € bonus déduit, s’affiche avec une autonomie WLTP de 321 km. Ses jantes de 17″ contre 16″ en entrée de gamme et ses nombreux équipements supplémentaires, qui l’alourdissent, ont forcément un impact sur son autonomie, mais qui reste très modérée.
Rappelons que la Citroën ë-C3 recevra ultérieurement une version avec une batterie plus petite, pour une autonomie d’environ 200 km, ce qui pourrait ramener son prix hors bonus en dessous de 20 000 €. Par ailleurs, la nouvelle C3 thermique est également disponible à des tarifs très attractifs, puisqu’elle débute à 15 220 € plus malus, soit un prix comparable à celui d’une Dacia Sandero à versions équivalentes.
