Médecins sans frontières affirme avoir commencé à retirer les patients de l’hôpital de Rafah en prévision d’une éventuelle évacuation
Les détails de ce projet d’accord de trêve, associé à la libération des otages israéliens, ne sont pas connus ; Israël, qui refuse tout cessez-le-feu permanent exigé par le Hamas, a annoncé que ce projet était « loin des exigences israéliennes ». L’État juif reste déterminé à poursuivre ses opérations à Rafah « exercer une pression militaire sur le Hamas ». L’accord doit porter notamment sur un échange de Palestiniens détenus par Israël contre des otages détenus dans la bande de Gaza.
Un leader du mouvement Hamas a prévenu mardi à l’Agence France-Presse que les pourparlers prévus en Egypte autour d’un projet de cessez-le-feu dans la bande de Gaza représentaient » La dernière chance « pour obtenir la libération des otages détenus dans l’enclave.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il avait chargé sa délégation au Caire de « continuer à être ferme sur les conditions nécessaires à la libération » des otages et « essentiel » à la sécurité d’Israël.
« Nous sommes prêts à faire des compromis pour ramener les otages, mais si nous n’avons pas le choix, nous intensifierons l’opération dans toute la bande – au sud, au centre et au nord »a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
Israël s’oppose à un cessez-le-feu permanent jusqu’à ce qu’il ait vaincu le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et qu’il considère comme une organisation terroriste, au même titre que les Etats-Unis et Israël. ‘Union européenne.
La menace d’une offensive majeure à Rafah vise, selon Israël, à « exercer une pression militaire » sur le Hamas afin d’obtenir un accord qui réponde à ses exigences.
Berger