Il est déjà acquis que Connor McDavid deviendra le premier hockeyeur à gagner au moins 20 millions $ par année. Cette affirmation se veut une simple formalité suite à l’annonce de la prolongation de contrat accordée à son coéquipier Leon Draisaitl.
La valeur de l’entente accordée à l’attaquant d’origine allemande est de 112 millions $ répartis sur une période de huit ans. De ce montant, 104 millions $ lui seront versés en primes à la signature. Pour les trois premières années de l’entente, il recevra 15,5 millions $ chaque 1er juillet, auxquels s’ajoutera un salaire de 1 million $ pour un total de 16,5 millions $ annuellement.
Mais le titre de joueur le mieux payé de la Ligue nationale ne devrait lui appartenir que pendant un an.
À l’automne 2026, McDavid, qui a encore deux ans à courir sur son contrat actuel, héritera d’un contrat qui fera de lui le joueur le mieux payé de l’histoire de la Ligue nationale. Le capitaine des Oilers gagnera au moins 20 millions de dollars en billets verts de l’Oncle Sam.
Vivre avec la réalité
Telle est la vie dans la LNH et dans le monde du sport professionnel.
Non, mais est-ce qu’il faut en avoir ? espèces de payer ces sommes faramineuses aux artistes du palet, du ballon, de la balle et de tout ce que vous voulez.
Daryl Katz, l’homme qui signe les chèques des Oilers, dispose d’un compte en banque bien garni. Sa fortune personnelle est estimée à cinq milliards de dollars, ce qui n’est rien comparé à celles de Bernard Arnault (233 milliards de dollars), Elon Musk (195 milliards de dollars) et Jeff Bezos (194 milliards de dollars).
Heureux sont-ils !
Cela dit, il ne sert à rien de critiquer les salaires versés aux athlètes. C’est comme ça. Personne ne met un pistolet sur la tempe des propriétaires. L’époque où l’on disait que la poule aux œufs d’or finira par exploser est révolue. Au contraire, la valeur des équipes continue d’augmenter.
Les Canadiens ont atteint 2,27 milliards de dollars américains.
Un joli profit en vue pour Geoff Molson et ses associés, alors qu’ils ont installé une pancarte «à vendre» devant le Centre Bell. On dit qu’ils avaient fait un chèque de 575 millions de dollars américains à George Gillett, en 2009.
Gretzky et Messier vendus
S’il est vrai que la faiblesse de notre dollar désavantage les équipes canadiennes, celles-ci en tirent néanmoins des revenus importants.
Entre 1988 et 1991, l’ancien propriétaire des Oilers Peter Pocklington, en manque d’argent, a échangé Wayne Gretzky aux Kings de Los Angeles et Mark Messier aux Rangers de New York. Même s’il s’était rétabli financièrement, Pocklington n’aurait pas été en mesure de payer ses deux joueurs étoiles.
Les années suivantes furent sombres pour la dynastie des Oilers dans la seconde moitié des années 1980. Pocklington envisagea de déménager son équipe au Minnesota après le départ des North Stars pour Dallas en 1994, et il fut sur le point de la vendre à un groupe de Houston en 1998.
Matthews mène cette saison
Cette saison, le salaire le plus élevé reviendra à Auston Matthews, le nouveau capitaine des Maple Leafs de Toronto, qui gagnera la coquette somme de 16,7 millions $. Nathan MacKinnon, qui entamera la première année d’une prolongation de contrat de huit ans, gagnera 16,5 millions $.
Quant à McDavid, les 10 millions de dollars qu’il gagnera cette saison le placent à 38et rang dans la LNH, à égalité avec 12 autres joueurs, dont Nick Suzuki.
Des cacahuètes !
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