Mbappé, histoire, menaces néerlandaises… Cinq questions avant le choc
Tout ce qu’il faut savoir avant le match entre les Bleus et les Oranje ce vendredi (21 heures), à Leipzig, lors de l’Euro 2024.
Les Bleus sont de retour. Après leur victoire contre l’Autriche (1-0) lundi à Düsseldorf, les vice-champions du monde affrontent les Pays-Bas ce vendredi (21 heures) à Leizpig. Un match du groupe D de l’Euro 2024 (le classement ici), qui sera diffusé sur M6 Et être au sport. Vous pourrez également le suivre en direct commenté sur notre site.
Avec ou sans Kylian Mbappé ?
A priori, sans. C’est également l’information relayée par Le Figaro depuis plusieurs jours. Certes, le capitaine des Bleus a reçu son masque, après son nez cassé lundi dernier face à l’Autriche (1-0). Peut-être même ses masques, au pluriel, sachant qu’il ne pourra pas jouer avec la protection tricolore aperçue sur la pelouse de la Red Bull Arena jeudi, à l’entraînement. Justement, Mbappé a participé aux 15 premières minutes ouvertes aux journalistes, avant… de travailler à l’écart du groupe. Ce qui laisse penser que cela ne démarrera pas vendredi. En tout cas, il sera sur le banc. Aucune raison de le mettre en tribunes alors que les sélections peuvent convoquer l’ensemble de leur groupe.
Lors du huis clos, Didier Deschamps a brouillé les lignes pour le reste de la composition du onze de départ. On a par exemple vu un trio Barcola/Giroud/Dembélé qui pouvait faire bonne figure devant. La charnière centrale Konaté/Upamecano a également été associée. Des pistes pour ce Pays-Bas – France ? Selon L’équipe , la charnière Upamecano/Saliba devrait cependant être reconduite, avec Jules Koundé et Théo Hernandez confirmés sur les côtés. Au milieu, l’excellent N’Golo Kanté serait une nouvelle fois associé à Adrien Rabiot et Antoine Griezmann. Mais ce dernier devrait en fait évoluer devant. Au milieu de terrain, on annonce Aurélien Tchouaméni. Ousmane Dembélé continuera, évidemment, avec Marcus Thuram en pointe.
Lire aussiLe nez de Mbappé, les élections législatives, les Bleus « ennuyeux » : les propos de Griezmann avant Pays-Bas-France
Les Bleus déjà qualifiés pour les 8es ?
En cas de victoire contre les Pays-Bas combinée à un match nul entre l’Autriche et la Pologne (ce vendredi à 18 heures), l’équipe de France serait en effet déjà en huitièmes de finale et même assurée de terminer en tête de son groupe. avant d’affronter la Pologne mardi (18 heures), à Dortmund. En fait, c’est également le cas aux Pays-Bas. Les deux équipes partagent la tête du classement du groupe D de l’Euro après leur succès lors du premier match, respectivement contre les Autrichiens (1-0) et les Polonais (2-1). En cas de match nul lors de ce Pays-Bas – France, les deux équipes garderaient leur destin entre leurs mains quel que soit le résultat de Pologne-Autriche. « Le vainqueur serait en bonne position pour l’avenir »a résumé Olivier Giroud après la victoire de lundi, avant ce qu’il considère comme « la grande confrontation dans ce groupe ».
Lire aussiEuro 2024 : Ngolo Kanté, le retour du poumon des Bleus
Qu’en est-il des Pays-Bas – France dans l’histoire ?
Pays-Bas – France, un classique. Avec 30 confrontations, les Néerlandais sont le septième adversaire que les Bleus ont le plus affronté dans leur histoire après la Belgique (75), l’Italie, la Suisse (39), l’Espagne (36), l’Allemagne (34) et l’Angleterre (32). Bilan positif pour les Français, avec 16 victoires pour 11 défaites, et trois nuls. Les hommes de Didier Deschamps ont remporté sept des huit derniers matches contre les Oranje, dont les deux derniers, en 2023, lors des qualifications pour l’Euro (4-0 et 2-1). Trois confrontations dans le cadre d’un championnat d’Europe jusqu’à présent : victoires néerlandaises en phase de poules en 2000 (2-3) et 2008 (1-4), mais qualification française en 1996, en huitièmes de finale (0-0 ap. , onglet 5-4). Et à la Coupe du monde ? Il n’y avait pas de France – Pays-Bas. A noter que le meilleur buteur de ces confrontations n’est autre que celui qui se prénomme Kylian Mbappé, six buts pour lui.
Lire aussiEuro 2024 : pourquoi les Bleus sont vexés par l’organisation
Voiture, train, avion… Comment se sont comportés les Bleus à Leipzig ?
C’est une vraie question sachant qu’il y a eu beaucoup de polémiques autour du voyage retour à Düsseldorf… Les Bleus avaient fait le trajet en bus et sont revenus dans la nuit. A un peu moins de trois heures, « pas d’escorte » » comme l’a tonné Deschamps en conférence de presse. « Les conditions n’étaient pas géniales, près de trois heures de bus après un match d’une telle intensité. Les détails comptent pour la reprise mais nous n’allons pas en faire toute une histoire, elle (l’organisation) pourrait être mieux gérée. », a grincé Adrien Rabiot. Cette fois, les Tricolores ont voyagé en avion. C’était prévu dès le départ, avec encore 334 km entre les deux hôtels. Cela devrait apaiser leur mécontentement pendant un moment, car ils ne sont pas non plus très satisfaits de leur espace de vie à Bad Lippspringe.
Lire aussiEuro 2024 : continuer, avec ou sans Mbappé
Quelles sont les principales menaces néerlandaises ?
Ronald Koeman dispose d’un groupe jeune et talentueux, comprenant deux éléments que l’on connaît bien en France, à commencer par l’ancien Lyonnais Memphis Depay (Atlético). Sous contrat au PSG, le jeune (21 ans) Xavi Simons représente peut-être l’avenir du PSG et de l’équipe nationale néerlandaise. Sauf que pour le moment, on l’a vu plus brillant avec le PSV Eindhoven et Leipzig que sous les couleurs des Oranje… Il y a aussi l’ancien Parisien Gini Wijnaldum (Al-Ettifaq).
Pour le reste, les Bleus retrouveront quelques figures connues du circuit européen, avec par exemple le roc de Liverpool, Virgil van Dijk, mais aussi Mathijs de Ligt (Bayern) et Nathan Aké (Manchester City) derrière, sans oublier le flèche Denzel Dumfries (Inter) à droite. Au milieu, le pivot du Barça Frenkie de Jong est porté disparu, blessé. Ryan Gravenberch (Liverpool) et Tijjani Reijnders (Milan) sont là. En attaque, on a déjà évoqué Memphis et Simons, mais Koeman peut aussi s’appuyer sur Cody Gakpo (Liverpool), Donyell Malen (Dortmund), Jeremie Frimpong (Leverkusen) ou encore Wout Weghorst (Hoffenheim), pour ne citer qu’eux.