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Mazan viole : cette attitude d’un homme sur le banc des accusés qui pose des questions, « comme un Zébulon »

Mazan viole : cette attitude d’un homme sur le banc des accusés qui pose des questions, « comme un Zébulon »

Un coaccusé qui n’a pas peur de dire les choses
incroyable. Redouan F., 55 ans, fait partie des hommes accusés de violé
Gisèle Pelicot lorsqu’elle était droguée et inconsciente.
Le Parisien va même jusqu’à dire : « Depuis un mois, il trépignait du pied, se levait parfois comme un zébulon pour interrompre les débats avant d’être remis à sa place, littéralement, par les autres robes noires. »

Il est accusé d’avoir violée en juin 2019. Ce dernier se dit victime d’un complot : « Et pourquoi n’avons-nous pas
enquêté sur le téléphone de Madame Gisèle, pourquoi on n’a pas fouillé leurs comptes bancaires ? »
rapports
le Parisien.

Ce coaccusé pense qu’il s’agit d’un complot

Ce dernier va jusqu’à interroger Gisèle Pelicot :  » Quant à moi, ma parole a un poids négligeable, mais celle de Madame Pélicot est sacrée
? »
dit-il. Selon lui, il est victime de
« erreur judiciaire » et se sent « trahi » par Dominique Pelicot, qui lui aurait dit qu’elle dormait simplement. Cette infirmière diplômée en anesthésie n’aurait pas su qu’elle était droguée.

« Cela ne m’a pas traversé l’esprit. Je pensais qu’elle
était mort ou faisait semblant. (…) Pour savoir si quelqu’un fait semblant de dormir, il faut
un examen médical« 
dit-il, accusant Dominique Pelicot de lui avoir fait pression : « J’avais peur de ma vie. Il était tout rouge avec un regard terrifiant. (…) Dès que je l’ai vu, j’ai eu envie de partir, il ressemblait à un psychopathe dangereux.« 

Il accuse Dominique Pélicot

Pourquoi ne s’est-il pas enfui en ayant peur de Dominique Pélicot ? « Lorsqu’un mouton se retrouve face au loup, on ne lui demande pas pourquoi il ne s’est pas enfui ! Je me suis dit : je suis un bon élève en attendant de pouvoir repartir (…) Cette fellation c’est Monsieur Pelicot qui me l’a imposée« .
dit-il quand on parle de pratiques sexuelles.

Selon lui, il s’agissait d’un « instrument » et une victime comme Gisèle Pelicot. « Son drame, c’est d’avoir croisé la route de M. Pelicot. C’est notre tragédie« . Contrairement à lui, d’autres personnes assument la responsabilité des viols : c’est le cas d’un coaccusé qui s’est rendu six fois chez Gisèle Pélicot pour la maltraiter.
« Si j’y suis retourné, oui, c’est parce qu’une partie de moi s’y retrouvait. »

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