Maxime Sorel, premier skipper à abandonner après cinq jours de course
Victime d’un problème à la cheville suite à un choc pour réparer un problème d’hameçon, le marin français, qui s’était arrêté à Madère dans la nuit de jeudi à vendredi pour tenter de réparer son bateau, a décidé de ne pas repartir.
Publié
Temps de lecture : 1min
« Ma cheville est gravement endommagée depuis quatre jours. Cela n’a fait qu’enfler au fil du temps et des manœuvres. C’est ainsi que Maxime Sorel a expliqué, vendredi 15 novembre, les raisons de son abandon dans le Vendée Globe, après cinq jours de mer.J’ai tellement mal que j’ai du mal à me déplacer à bord de mon bateau. Maintenant, même au repos, j’ai de fortes douleurs, je ne peux pas continuer à naviguer en toute sécurité dans cet état. »
Le lendemain du départ, le skipper de V and B – Monabana a subi un violent choc alors qu’il tentait de réparer des problèmes de crochet et de rail de grand-voile. Depuis, celui qui participait à son deuxième Vendée Globe a vu ses capacités diminuer, et son équipe à terre estime que, dans son état, il leur était impossible de réparer. « Avec ma douleur ou pas, il est impossible de changer des portions de ce rail grand-voile trois mètres de haut, a expliqué le marin de 38 ans. Ce sont des travaux de construction. Je vous laisse imaginer ma souffrance physique et mentale. » Il est le premier skipper à abandonner dans cette course où 39 bateaux sont encore en lice.