Mavericks – Notes des Spurs : Luka Doncic avec le sourire, Wemby viendra
Premier match de la saison pour Victor Wembanyama, et on a craqué dès les premières notes, en toute objectivité bien sûr et sans forcer aucune vanne. On plaisante bien sûr, alors voici un article rédigé avec le recul d’une première semaine de saison régulière et le sérieux d’un triple récidiviste. Bon appétit à tous.
Une victoire facile pour les Mavs, même si San Antonio nous faisait (pas) espérer une remontée dans le troisième quart-temps. Luka Doncic, Kyrie Irving et Klay Thompson c’est validé, les Spurs ça va prendre encore un peu de temps et c’est normal. Allez, envoie le premier bulletin de la saison, ça nous démangeait.
Mavericks de Dallas
Luka Doncic (7) : 28 points, 10 rebonds, 8 passes, du trash, un mulet, une passe incroyable pour PJ Washington, une célébration aveugle sur un tir de Klay Thompson. Rien de bien original donc, mais avec Luka l’habituel n’en reste pas moins génial.
Kyrie Irving (6) : un match en replay, sans fioriture malgré une adresse un peu suspecte. On n’a pas vu Kyrie dribbler depuis quatre mois, ça fait du bien.
Klay Thompson (7,5) : excellent premier match pour Klay. 22 points, 7 rebonds, 3 interceptions, et 6/10 du parking du conseiller en réorientation. Klay Thompson semble se sentir comme un poisson dans l’eau à Dallas, ça promet !
PJ Washington (5,5) : Au vu du match des Wizards contre Boston, on peut dire qu’il a été le meilleur de Washington ce soir.
Daniel Gafford (6) : que ce soit sur ses rebonds offensifs ou dans son activité globale (attention aux erreurs cependant), il a prouvé une nouvelle fois qu’il était l’un des joueurs intérieurs les plus sous-estimés de la Ligue. Daniel GaffordFocus.
Quentin Grimes (4) : on ne l’a pas beaucoup vu sortir du banc, on ne sait pas trop quoi en penser donc on va juste écrire que la croziflette bat la tartiflette.
Derek Lively III (7) : ultra efficace sur ses entrées en jeu, il pose problème des deux côtés du terrain. 15 points, 11 rebonds, 6 passes décisives, un Wemby très gêné, quel crack.
Maxi Kleber (sans cornichon) : il ne peut toujours rien faire d’autre que tirer de loin, et il porte toujours le nom d’un sandwich KFC. +1 cependant pour son joli contre sur Jeremy Sochan, Maxi Chasedown.
Naji Marshall (5) : pas réussi mais utile parmi les premières rotations. Marshall Ombre.
Jaden Hardy (7) : Philippe III le Téméraire (1245-1285) était le fils de Louis IX et successeur de son père en 1270. Il agrandit le domaine royal, soutint Charles d’Anjou en Sicile et mourut en guerre contre l’Aragon. Jaden Hardy a donné le ton et a réussi ses tirs en première mi-temps.
Spencer Dinwiddie (2,35) : revenu à 2,35 minutes de la fin du match, c’est le joueur qu’est devenu Spencer Dinwiddie ?!?…
Dwight Powell (-): il a montré ses qualités athlétiques. Pendant 30 secondes.
Olivier Maxence-Prosper (-): un homme, trois prénoms, une minute de jeu.
Jason Kidd (AM) : un des milliers de sosies d’Alexandre Martin, celui avec une polaire et des lunettes de pharmacie, celui qui laisse trop longtemps ses propriétaires à la poubelle.
Hailey Van Lith (10) : Ce n’est pas non plus le Madison, mais l’American Airlines Center comptait également son lot de stars sur le terrain. Le plus classe du groupe ? La médaillée olympique 3×3 Hailey Van Lith, présente au premier rang pour célébrer les arabesques de Kyrie. Et pour nous, tout ce qui nous rappelle le Concorde en 2024, on le prend.
Spurs de San Antonio
Chris Paul (5,5) : il joue avec des manches mais ce n’est pas pour un sou. Maladroit mais super utile avec ou sans ballon, on sent déjà son toucher et son influence auprès de ses coéquipiers. Option flopping également activée, on ne change pas un CP3 qui CPtrise.
Julien Champagnie (6) : il tire, il réussit la plupart, et il est loin d’être illégitime comme titulaire dans cette équipe. Petit KKC avec La Fouine pour la forme. Au fait, ça s’appelle toujours KKC ?
Jérémie Sochan (6) : un peu brouillon en attaque mais sa bizarrerie fait souvent la différence. Comme l’auteur de cet article finalement, mais sans le côté freak. On aimerait bien faire une sieste dans ses cheveux tellement ils ont l’air doux, plus doux en tout cas que son coup de gueule sur Daniel Gafford.
Harrison Barnes (6) : le Mr. Clean de cette équipe de San Antonio, avec un début de match impeccable et le reste pas vraiment pire. Lui aussi sera essentiel à la progression de Wemby et des autres jeunes Spurs.
Victor Wembanyama (4,5) : 3h08, le temps de son premier tir à plus de cinq mètres du cercle. Comme souvent face à Dallas, Wemby a connu du mal (5/18 au tir). 17 points et 9 passes décisives, minimum syndical mais ce n’était qu’un discret échauffement pour le géant français.
Zach Collins (5) : semble enfin avoir compris qu’il était surtout là pour poser des écrans. Profitez-en, Mo Bamba, oui, Mo Bamba. Il a également marqué un but contre son camp, et cela nous rappelle Pierre Issa. Oui, Pierre Issa.
Tre Jones (4) : sa présence en renfort est rassurante, même si Tre Jones n’était quasiment pas en vue ce soir.
Keldon Johnson (5) : Principal remplaçant des Spurs, un rôle qui semble lui avoir été assigné cette saison. Une grosse activité mais peu de récompense, rappelons l’activité, la suite viendra bien assez tôt.
Château de Stephon (5) : des extraits d’interviews et on ne va pas vous mentir, on a vu Chris Paul prendre sa retraite devant le NBA League Pass. Athlétique, rapide, buteur et altruiste, Stephon Castle s’apprête à devenir le joueur que Darius Graland ne deviendra jamais. Comme nous allons dur.
Blake Wesley (-): un petit but sur ses quelques minutes. Il n’aura pas grand chose, c’est à lui de prendre ce qu’on lui donne
Charles Bassey (-): en quête de blagues, on a pensé aux Premiers Baisers, à Damien Baizé (banger) ou au Basset hound. Ouais, nous sommes fatigués et nous avons le droit.
Sandro Mamukelashvili (-): la mascotte est rentrée quelques minutes mais avait oublié son costume.
Malaki Branham (-): dans « L’amour ouf », Élodie Bouchez n’a pas le rôle le plus important en termes de temps d’écran, mais elle est merveilleuse et essentielle au scénario. Même chose pour Malaki, sauf qu’il n’est ni merveilleux ni indispensable à quoi que ce soit. pas vraiment pareil en somme, mais il fallait vraiment qu’on parle d’Élo.
Gregg Popovitch (87 ans) : 7-0 à la sortie du temps mort du troisième quart-temps. Le druide a encore une petite potion dans son pot