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« Mauvaise nouvelle » pour l’aide à Kiev et nouvelles sanctions pour 400 entités russes

« Mauvaise nouvelle » pour l’aide à Kiev et nouvelles sanctions pour 400 entités russes

Avez-vous manqué les derniers développements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes vous fait le point chaque soir. Entre déclarations fortes, avancées sur le front et bilan des combats, voici l’essentiel des informations de ce vendredi, 912e jour du conflit.

Le fait du jour

Des frappes aériennes russes ont tué huit civils dans quatre régions de l’est et du sud de l’Ukraine, ont annoncé vendredi les autorités locales. Deux personnes ont été tuées vendredi dans une frappe dans la région frontalière de Soumy, au nord-est du pays, en face de la région russe de Koursk, où l’Ukraine mène depuis plus de deux semaines une offensive d’une ampleur sans précédent.

Quatre civils ont également été blessés dans la même région, a indiqué la police ukrainienne sur son site internet. Un peu plus à l’est, deux civils sont morts dans une ville de la région de Kharkiv, a annoncé sur Telegram son gouverneur Oleg Synegoubov. Un autre corps a été « sorti des décombres », a-t-il détaillé le même jour, en référence à une attaque survenue plus tôt dans la semaine sur une autre ville.

La figure du jour

400. Les États-Unis ont annoncé une nouvelle série de sanctions visant 400 entités et individus en Russie et dans d’autres pays, dont une soixantaine d’entreprises de technologies de défense, dont « des produits et services permettant à la Russie de soutenir son effort de guerre » en Ukraine.

Les sanctions visent notamment les entreprises technologiques impliquées dans le « soutien et le développement de l’industrie de défense russe », notamment celles impliquées dans le développement et la modernisation de son arsenal, mais aussi « l’automatisation, la robotique, la surveillance en ligne, l’Internet des objets et l’intelligence artificielle (IA) ». Elles visent également les entreprises impliquées dans le secteur financier et fournissant des logiciels et des solutions technologiques aux banques du pays. Enfin, l’objectif est de limiter davantage l’accès russe aux minéraux stratégiques et au secteur minier, en particulier le fer, l’acier et le charbon.

Citation du jour

 » « Nous nous sommes tenus à l’écart de la guerre avec une grande conviction. Cela ne signifie pas que nous sommes restés indifférents. Nous sommes résolument en faveur de la paix. (…) Quelle que soit l’aide requise d’un point de vue humanitaire, l’Inde sera toujours à vos côtés et fera tout son possible pour vous soutenir. » »

Ce sont les mots du Premier ministre indien Narendra Modi, qui a réitéré vendredi son appel à un règlement pacifique du conflit en Ukraine lors d’une visite à Kiev, qualifiée de « très symbolique et historique » par son hôte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La visite de Modi, dont le pays entretient traditionnellement d’excellentes relations avec Moscou, intervient à un moment où un règlement diplomatique entre la Russie et l’Ukraine semble difficile, deux ans et demi après le début de l’invasion russe de grande envergure.

La tendance du jour

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié vendredi de « très inquiétante » et de « mauvaise nouvelle » la décision de Berlin de réduire de moitié son aide militaire à l’Ukraine l’an prochain. S’exprimant en anglais, M. Borrell a souligné que « dans l’absolu, l’Allemagne fait beaucoup » pour aider l’Ukraine à résister à l’invasion russe et que « pour le moment », ce que fait l’UE dans ce domaine « est principalement fait par l’Allemagne ». Par conséquent, la réduction prochaine de l’aide de Berlin à Kiev est « très inquiétante », a-t-il déclaré. « C’est une mauvaise nouvelle ».

Deuxième contributeur à l’effort militaire de Kiev après les Etats-Unis, et donc premier contributeur européen, le gouvernement allemand du chancelier Olaf Scholz, en quête d’économies budgétaires, a décidé la semaine dernière de diviser par deux le montant qu’il alloue à l’aide militaire bilatérale à l’Ukraine l’an prochain. Scholz a certes tenté de rassurer Kiev lundi en affirmant que Berlin « est et reste le soutien numéro un de l’Ukraine en Europe », mais il n’a visiblement pas réussi à dissiper l’inquiétude suscitée par la décision de son gouvernement. Josep Borrell a notamment insisté sur le fait que cette décision était « très inquiétante » car elle concernait le principal soutien européen de Kiev. « En pratique, le pays qui soutient le plus l’Ukraine, en valeur absolue, c’est l’Allemagne. De loin. Beaucoup, beaucoup plus que la France », a-t-il insisté.

Pendant ce temps, la candidate démocrate Kamala Harris a promis jeudi qu’elle se tiendrait « fermement aux côtés de l’Ukraine et de nos alliés de l’OTAN » et qu’elle ne « se lierait pas d’amitié avec des dictateurs » si elle était élue présidente des États-Unis en novembre, dans une attaque directe contre Donald Trump.

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« Je ne serai pas amie avec des tyrans et des dictateurs comme Kim Jong-un, qui soutiennent Trump, parce qu’ils savent qu’il est facile à manipuler avec des flatteries et des faveurs, ils savent qu’il ne tiendra pas les autocrates responsables parce qu’il veut être lui-même un autocrate », a-t-elle déclaré lors de son discours inaugural à la convention démocrate.

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