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Mauvaise nouvelle pour BMW à cause des tarifs douaniers imposés par l’UE à la Chine

Actualités sur les voitures électriques

La transformation mondiale de l’automobile soulève de nouvelles questions économiques, notamment celles liées aux décisions de prix et aux changements de production. Prenons le cas particulier de Mini, propriété de BMW, dont les modèles électriques, Cooper et Aceman, sont directement impactés par une politique douanière européenne stricte. Cela pourrait se traduire par une augmentation significative des prix pour les consommateurs.

Les défis douaniers pour les Mini électriques en Europe

Actuellement produites en Chine, les Mini Cooper et Mini Aceman sont au cœur du débat sur l’augmentation des droits de douane par l’Union européenne. Cette situation découle d’une enquête de la Commission européenne qui a mis en évidence des subventions de l’État chinois visant à réduire artificiellement le coût de production des véhicules électriques. Cette révélation a conduit à une proposition de augmentation des taxes sur les importations de ces véhicules en Europe.

La joint-venture entre BMW et le géant chinois SAIC, baptisée Spotlight Automotive Limited Project, se trouve notamment dans une position délicate. Cette société produit les deux modèles en question à Zhangjiagang et, selon les résultats de l’enquête de la Commission, elle pourrait être confrontée à la plus forte augmentation des droits de douane.

Quel impact tarifaire pour les consommateurs européens ?

  • Variabilité des augmentations : En fonction du niveau de « coopération » des entreprises chinoises lors de l’enquête, l’augmentation des droits de douane serait modulée. BYD pourrait par exemple bénéficier d’une augmentation limitée à 17,4% tandis que SAIC pourrait subir une hausse de 38,1%.
  • Conséquences sur les prix : Cette augmentation des tarifs douaniers, combinée à l’absence de bonus écologique en France pour ces modèles, pourrait rendre les Mini Cooper et Aceman électriques beaucoup moins attractives en termes de prix.
  • Pénalités du marché : L’augmentation significative des coûts menace de rendre ces modèles invendables sur le marché européen, à moins que leur stratégie de prix ne soit considérablement revue ou que des subventions publiques ne soient accordées.

Un avenir incertain avec un potentiel de rebond

Malgré ce climat économique tendu, l’avenir de ces modèles Mini n’est pas entièrement sombre. D’abord, l’officialisation de cette augmentation des droits de douane prévue pour le 7 juillet 2024 pourrait encore subir des ajustements, bien que minimes. Ensuite, une lueur d’espoir demeure concernant la délocalisation de la production.

En effet, Mini a déjà prévu de ramener la production de ses modèles électriques Cooper et Aceman dans l’usine historique d’Oxford au Royaume-Uni en 2026. Des travaux de développement sont en cours pour permettre à cette ancienne usine d’accueillir un plus grand nombre de véhicules électriquesCe changement pourrait non seulement résoudre les problèmes de coûts liés aux tarifs douaniers mais aussi renforcer l’image écologique et européenne de la marque.

Contexte international et décisions similaires d’autres fabricants

Mini n’est pas la seule marque à se tourner vers une production plus locale en réponse aux problèmes douaniers. Volvo, par exemple, anticipant probablement des complications similaires, a décidé de déplacer la production de son modèle électrique EX30 de Chine à Gand, en Belgique, dès 2025.

Cette tendance au reshoring n’est pas seulement une réponse aux défis économiques actuels, mais représente également un alignement plus général des entreprises automobiles sur les objectifs de développement durable et les attentes croissantes des consommateurs en matière de production locale et responsable.

Allons-nous assister à un changement majeur dans la stratégie globale des constructeurs automobiles ? véhicules électriques Face aux habitudes actuelles et aux complications économiques ? Seul le temps nous le dira, mais une chose est sûre : les décisions prises aujourd’hui façonneront le paysage de l’industrie automobile pour les années à venir.

Transition vers des modèles de production plus locaux La réglementation pourrait bien être la clé pour s’y retrouver dans cette complexité réglementaire tout en restant compétitif sur un marché en rapide évolution. Les acheteurs potentiels de voitures électriques en Europe feraient donc bien de garder un œil sur ces évolutions, car elles auront inévitablement un impact sur le coût et la disponibilité des modèles les plus populaires.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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