Deux minutes. C’est le moment où le semblant de suspense a duré ce dimanche à Liévin (pas-de-Calais) ce dimanche. Le temps pour Mathieu van der Poel, à l’esprit dès le premier tour, pour accélérer et laisser seul, le pack belge loin derrière lui, pour choisir une heure plus tard un septième titre de champion du monde de Cyclo-cross.
Le Néerlandais (30 ans) égal à l’Eric de Vlaeminck belge, jusqu’à présent, titulaire d’un record avec sept titres obtenus entre 1966 et 1973.
Van Aert, coincé, est tombé du premier tour
Avec son magnifique hiver (sept victoires en sept courses, dont cinq en Coupe du monde), le double vainqueur de Paris-Roubaix a commencé en première ligne, ce qui l’a aidé à éviter les embouteillages derrière lui. Au contraire, Van Aert, moins croisé sur l’horloge (cinq, dont trois dans la Coupe du monde) et qui s’est aligné tard sur cette Coupe du monde, seulement la quatrième rangée et l’a payé immédiatement: coincé dans la circulation, il est tombé de Le premier tour, relégué à la 40e position après une minute de course.
Van der Poel a donc pu gérer, techniquement propre, physiquement solide, beaucoup plus fort que les autres (20 » à l’avance à la fin du premier des huit tours et 46 « sur son rival belge, 46 » à la Deuxièmement sur ses poursuivants …), qui ont compensé les médailles. Avec un autre Batavian, Joris Nieuwenhuis, au milieu de toute la délégation belge (cinq coureurs) où Van Aert a gentiment fait son retour.
« Quand j’ai commencé à courir dans une élite, j’ai fait ce rêve d’un jour pour pouvoir égaler Eric de Vlaeminck »
Avant d’attaquer aussi au début du quatrième tour. Nieuwenhuis a suivi une fois, avant de craquer et de donner la médaille de bronze à un autre belge, Thibau Nys, 22 ans, champion d’Europe en novembre et l’une des stars de la discipline dans les années à venir, même il se concentrera sur la route pour un année ou deux, comme il l’a récemment annoncé.
« Parfois, c’est la meilleure chose à faire pour prendre les devants très rapidement, surtout sur un cours de suivi comme ici, expliqué à l’arrivée Van der Poel. L’objectif était donc de creuser l’écart immédiatement et de décourager les autres. »» Ce qu’il a fait sans trop de mal à rejoindre la légende de VlaeMinck. « C’est un record qui tient depuis si longtemps, soufflant néerlandais. Quand j’ai commencé à courir dans une élite, j’ai eu ce rêve de pouvoir le faire correspondre un jour, mais c’était un rêve très lointain, donc c’est vraiment spécial d’y arriver. L’année prochaine? Nous verrons, nous profiterons de ce titre pour le moment. »»