Nouvelles sportives

Matchs amicaux – Boris Bouhraoua (Biarritz) : « Il faudra être l’équipe la plus agressive à chaque fois »

Malgré la lourde défaite de son équipe, battue par Bayonne (05-42), l’entraîneur du Biarritz Olympique, Boris Bouhraoua, a salué les efforts fournis par ses joueurs.

Boris, malgré l’écart au score, trouvez-vous des motifs de satisfaction ?
Oui, bien sûr. Il y en a plusieurs. Nous avons surfé sur la notion de combatcomme contre Dax. Je tire mon chapeau aux joueurs, qui ont été très combatifs. C’est l’image de notre équipe. J’ai vraiment envie que ce soit notre fond de commerce, toute l’année. Il faut être l’équipe la plus agressive à chaque fois. Pour cela, les garçons ont mis les ingrédients. Il n’y a qu’à regarder les trente premières minutes. On a fait beaucoup de progrès, on a gagné des espaces et il y a eu aussi de gros plaquages. Je suis assez content de la combativité des joueurs.

Malgré cela, vous avez craqué à la fin de chaque mi-temps…
Le rugby, c’est avant tout de la précision. Si on manque de précision sur un ou deux gestes techniques, on est tout de suite puni. C’est ce qui s’est passé contre une grosse équipe de Bayonne. On n’a pas le droit à l’erreur. Il y a eu deux plaquages ​​un peu hauts, un qui n’était pas fini et qui est allé dans la défense. Derrière, c’est rapide. C’est un rappel à la précision. Si on veut gagner des matches contre des grosses équipes, il va falloir être très précis. Ce soir, on a manqué de précision. Même si on aurait pu jouer plus au pied vu les conditions, on a fait beaucoup d’efforts. Au rugby, tout est intéressant. Maintenant, il va falloir améliorer la précision de nos gestes techniques, qu’ils soient défensifs ou offensifs.

Embarrassé pendant trente minutes, l’Aviron a finalement vaincu le Biarritz Olympique, grâce à une belle fin de première période, au cours de laquelle les partenaires de Joris Segonds ont inscrit trois essais en dix minutes.https://t.co/umsrgJkH6f

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) 24 août 2024

Y a-t-il des starters qui se profilent pour le week-end prochain ?
Evidemment, on a des idées sur le quinze de la semaine prochaine. Maintenant, on avait vraiment envie de se servir de ces deux matchs pour construire. C’est sûr qu’il y aura un quinze de départ contre Valence, mais ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, ce sont les cinquante joueurs. Ce n’est pas du blabla. Oui, 23 joueurs affronteront Valence, 23 autres iront à Béziers et, chaque week-end, il faudra construire l’équipe la plus compétitive. Pour cela, on veut utiliser tous les joueurs qui répondent aux critères. Pour tenir une saison de Pro D2, il faut faire confiance à tout le monde et on va le faire. L’équipe qui affrontera Valence ne ressemblera pas forcément à celle qui a débuté contre Bayonne.

Qu’avez-vous pensé du match de Thomas Dolhagaray ?
J’aime sa réflexion offensive. Je l’ai trouvée assez juste. J’aurais aimé, vu les conditions, qu’il joue un peu plus au pied. C’est sur le premier coup de pied bas qu’on est entré dans leur camp. Il aurait peut-être dû le faire un peu plus tôt, mais ce qui est intéressant, avec lui, c’est qu’il y a beaucoup de réflexion. Il a trouvé les solutions tout seul. Il s’engage beaucoup en défense. Comme la défense de Bayonne était très forte, c’était intéressant de jouer autour de lui et il a trouvé deux ou trois failles. Peut-être que dans quelques semaines, on pourra rebondir là-dessus. Ce sont les prémices de notre projet offensif.

Il jouait ce soir contre son ancienne équipe…
Oui, mais je l’ai trouvé détendu à ce sujet. Il n’a pas le sens de la revanche. Il voulait juste faire avancer le projet BO. Cela ne l’a pas impacté plus que ça et c’est quelque chose qui m’a plu. On a besoin de joueurs froids à ce poste. C’est ce qu’il est.

Que pouvez-vous nous dire de l’ambiance ?
C’était super ! On a besoin de nos supporters, du stade Aguiléra. Ils sont venus en nombre, je les remercie. Si on parle de l’aspect émotionnel, c’est extraordinaire de voir ces deux clubs amener, pour un match amical, plus de 10 000 personnes au stade. Il y a des fans de rugby au Pays basque. Je le savais déjà, mais c’est confirmé.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page